Des scientologues britanniques (Church of Scientology Religious Education College Inc, COSRECI) collecteraient des dizaines de millions de dollars via l’adresse d’un organisme de bienfaisance enregistrée à Adelaïde (Australie), alors que l’argent repart directement au Royaume-Uni. Cette « pirouette » permettrait à la Scientologie d’éviter de s’acquitter de l’impôt sur les sociétés car elle bénéficie, en Australie, de l’exemption fiscale accordée aux organismes de bienfaisance, statut lui ayant été refusé par le fisc britannique il y a 15 ans.
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Publicité trompeuse
Une autorité de régulation des spots publicitaires britannique (l’Advertising Standards Authority) a interdit la diffusion d’une publicité télévisée de la Scientologie. Elle estime que l’organisation trompe les téléspectateurs en affirmant qu’elle vient en aide à des dizaines de millions de personnes. Cette interdiction fait suite à une plainte qui demande comment la Scientologie peut justifier les chiffres qu’elle avance.
Entreprise sous influence ?
Phil Jones, ancien scientologue, a décidé de lancer une campagne visant à attirer l’attention sur la politique de la Scientologie qui exige que ses membres soient coupés de tous les anciens membres ayant été déclarés « personnes suppressives ». Après avoir signé un contrat de trois mois avec la succursale de Los Angeles de l’entreprise d’affichage Outfront, l’ex-scientologue Phil Jones a appris que le siège new-yorkais de l’entreprise avait annulé le contrat sans motif valable.
Le récit « impitoyable » de Ron Miscavige
Ron Miscavige, père du leader contemporain de la Scientologie David Miscavige, va prochainement publier ses mémoires1 dans lesquelles il retrace sa vie au sein de l’organisation et dresse, sans concession, un portrait de son fils.
Dans l’enfer du RPF
L’ex-scientologue Nora Sova Crest a été enfermée durant trois années dans une prison (Rehabilitation Project Force) de la Scientologie pour avoir embrassé et aimé une fille. L. Ron Hubbard, fondateur de la scientologie, avait classé l’homosexualité comme une « maladie », une « perversion sexuelle ». Il prétendait que la Scientologie pouvait aider les homosexuels à « guérir ».
Prosélytisme dissimulé ?
Jean-Daniel Nicol de Limoilou [arrondissement de la ville de Québec] s’inquiète de la distribution des brochures d’information éditées par la Scientologie sur les dangers de la drogue et de l’alcool. Ce père de famille craint qu’il ne s’agisse d’une façon détournée de recruter de jeunes membres vulnérables.
Procès de Bruxelles : les victimes réclament un procès en appel
Le tribunal de Bruxelles a rejeté les accusations qui auraient pu faire interdire la Scientologie en Belgique. Il a déclaré « irrecevable » l’ensemble des poursuites visant son interdiction. Il ne s’est donc pas prononcé sur les faits d’escroquerie, d’exercice illégal de la médecine et sur l’ensemble des infractions pour lesquelles elle avait été jugée.
Prosélytisme et espace public
L’annonce de la venue de Raël dans le Valais ravive une nouvelle fois la question du prosélytisme dans l’espace public. La justice l’ayant empêché d’interdire toute manifestation religieuse comme elle le souhaitait, la ville de Genève n’aura pas d’autre choix que d’accueillir le mouvement.
L’Église mormone assume sa politique d’intolérance à l’égard des homosexuels
Harry Fischer, fidèle de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours (Mormons), a mis fin à ses jours le 13 février dernier après avoir déclaré publiquement son homosexualité. Ce suicide met une nouvelle fois en lumière la réprobation de l’homosexualité par l’église mormone qui la considère comme une « transgression de la loi divine », et la défiance de certains adeptes vis-à-vis de leur hiérarchie.
L’extradition du gourou de Misa : une affaire complexe
Gregorian Bivolaru, fondateur roumain de la secte Misa (Mouvement d’intégration spirituelle dans l’absolu), visé par un mandat d’arrêt européen et arrêté à Paris le 26 février 2016 est toujours dans les prisons françaises1. Soutenu par quelques partisans et pas moins de six avocats, il a comparu le 23 mars dernier et a réitéré son refus d’être remis à la Roumanie où il a été condamné pour relations sexuelles avec une mineure et trafic de mineurs.