J’ignorais que mon école hôtelière appartenait à l’Opus Dei

Catherine Tisser raconte être entrée à 14 ans dans une école hôtelière privée, l’école Dosnon, à côté de Soissons pour un préparer un CAP d’employée d’hôtel. Elle et ses parents ignoraient que l’école gérée par l’ACUT (Association de culture universitaire et technique) appartenait à l’Opus Dei.
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Que sait-on de …? Institut de Recherches Psychanalytiques

Historique

Fondatrice de l’Institut de Recherches Psychanalytiques, Maud Pison est née le 20 novembre 1922. Après les études de ses cinq enfants, elle entre à la faculté de psycho-pédagogie de Lyon, obtient sa licence de psychologie et devient psychologue.

En 1960, elle prend contact avec la psychanalyse de K. Rogers et travaille successivement avec Lebon, à Bruxelles, puis à l’Institut médico-pédagogique à l’ARED, au Chesnay, puis à l’hôpital psychiatrique du Vinatier. Elle écrit sa thèse de psychologie Pronostics sur les guérisons de schizophrènes et pratique également des tests de personnalité profonde. Puis, elle suit la formation classique de l’Institut de psychanalyse de la rue Saint Jacques. Mais ne terminant pas son cursus, elle n’est pas validée par l’Institut comme psychanalyste.

A partir des années 1970, elle exerce la psychanalyse dans un cabinet de groupe à Picpus, puis à la tour Montparnasse. Victime d’une forte dépression en 1974, elle ne reprendra son travail qu’en 1975 où elle ouvre un cabinet personnel de psychanalyse, à Paris.

Elle fonde à Sceaux (92), le 24 novembre 1976, la Société de Recherches Psychanalytiques avec une équipe de jeunes psychologues ou psychanalystes qui, découvrant ses déviances, démissionneront du bureau ou du conseil d’administration et se sépareront définitivement d’elle le 31 décembre 1976.

En 1978, M. Pison s’installe à Néron (28), où elle crée l’Institut de Recherches psychanalytiques, en déposant à la sous-préfecture de Dreux les mêmes statuts qu’en 1976, modifiant simplement le titre de l’association et la composition du bureau. C’est là qu’elle suivra de nombreux patients venant de la région parisienne et organisera des séminaires de formation de psychanalystes.

A nouveau malade, elle quitte l’Eure-et-Loir pour s’installer dans le midi, près de Sainte Maxime (83), à Beauvallon, où elle poursuit ses activités  » psychanalytiques  » et attire de nombreux jeunes.

 

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Haïti / Prières et humanitaire

Trois ans après le séisme qui a ravagé le pays, « de drôles » de tour-opérateurs ont investi l’île. Les clients ? Des fidèles évangéliques qui viennent y séjourner une semaine. Au programme : peindre des maisons nouvellement construites, participer à des séances de catéchisme, visiter des villages… et passer un jour à la plage dans un club touristique.
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Catherine Tissier gagne son procès en appel

Après plus de douze années de procédure, Catherine Tissier a gagné son procès en appel dans l’affaire dite de l’Opus Dei. Dans son arrêt du 26 mars 2013, la Cour d’Appel de Paris déclare « l’Association de Culture Universitaire et Technique (ACUT) qui gère l’école hôtelière de Dosnon (ETPH) et le centre international de rencontres de Couvrelles, ainsi que les deux responsables desdits établissements, coupables de travail dissimulé par dissimulation de salariés et d’activités et de rétribution inexistante ou insuffisante du travail d’une personne vulnérable ou dépendante ».

« Les faits concernent pour partie la situation de Catherine Tissier engagée depuis 1987 comme numéraire auxiliaire et affectée en cette qualité pendant de nombreuses années au sein des différents établissements dépendants de l’Opus Dei, dont l’ACUT. »

L’ACUT a été condamnée à une peine d’amende de 75.000 euros et les deux responsables, personnes physiques, à une peine d’amende de 3.000 euros chacune. Par ailleurs la Cour a ordonné, «aux frais avancés de l’ACUT, la diffusion d’un communiqué qui établit que les infractions poursuivies sont en lien notamment avec la vulnérabilité de Catherine Tissier et son statut de numéraire auxiliaire au sein de l’Opus Dei ».

Enfin, Catherine Tissier, déclarée recevable et bien fondée en sa constitution de partie civile, s’est vue allouer des dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral et financier, ainsi que la prise en charge de ses frais judiciaires » A lire sur le site internet de l’Opus Dei :[…] « deux des responsables de l’Ecole hôtelière Dosnon et l’ACUT viennent d’être condamnés en appel […] au versement d’une amende pour des faits relatifs au droit du travail ». Les personnes concernées se sont pourvues en cassation ».]].

Source : D’après une déclaration de Me Rodolphe Bosselut, avocat de Catherine Tissier à la presse / www://ccmm.asso.fr, 27.03.2013

Un statut de numéraire auxiliaire bien identifié

Le début de l’affaire remonte à 2001 suite à une plainte de Catherine Tissier. En 1985, à 14 ans, elle était entrée à l’école hôtelière Dosnon (Aisne) qui dépend de l’ACUT. Elle avait ensuite rejoint l’Opus Dei à 16 ans en tant que « numéraire auxiliaire » c’est-à-dire chargée des tâches domestiques[1].
Pendant 13 ans, Catherine Tissier avait travaillé pour des organismes et des associations qui, selon son avocat, Maître Bosselut, dépendent de l’Opus Dei.
Le 24 novembre 2011, le Tribunal correctionnel avait relaxé l’ACUT et les deux responsables de l’école Dosnon. Le Parquet de Paris avait alors fait appel.

Source : Courrier Picard / AFP, 27.03.2013

Pour plus d’informations, consulter le site de l’UNADFI :

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