Pourquoi reparler du mouvement OSHO ?
Depuis les années 80 qui ont vu successivement son apogée en 1984 (avec près de 600 centres dans le monde, 200 000 adeptes), la condamnation, en 1985-86, des principaux leaders par la Justice américaine, le blocage d’une grande partie des avoirs, le démantèlement du plus grand centre de l’organisation (Entelope USA), et le décès peu glorieux du fondateur en 1990, le mouvement OSHO s’était fait discret. Des dizaines de milliers de sannyas (ou « adeptes illuminés ») étaient désillusionnés ou se sentaient orphelins.
Depuis lors, se sont reconstitués d’une part des réseaux de sannyas (Osho Friends), d’autre part l’International Osho Foundation (IOF), basée à Zurich, qui gère entre autres le centre de Poona près de Bombay en Inde et la diffusion, depuis un bureau de New York, des retranscriptions (édulcorées) des conférences du maître.
On trouve aujourd’hui sur internet et dans les revues New Age un nombre croissant de stages proposés par des centres, des écoles ou des thérapeutes indépendants se référant à l’enseignement d’Osho. Ces stages comprennent principalement de la méditation dynamique Osho, du yoga tantrique, des danses soufi ou Gurdjieff, des ateliers de psychothérapie de groupe, et un zeste de philosophie zen adaptée aux occidentaux : tout un package de « spiritualité et bien-être » prêt à consommer (parfois dans une communauté à la campagne).
Il est utile de rappeler, comme une mise en garde, qui était le gourou fondateur Shri Bhagwan Rajneesh, renommé OSHO , et sur quelles bases il avait fondé sa secte .(…)
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