Un groupe d’ex-membres des Témoins de Jéhovah se mobilise au Brésil pour poursuivre l’organisation religieuse et obtenir réparation. 28 plaintes ont été déposées pour pratiques abusives.

Dissimulation de cas de pédophilie, pression pour ne pas poursuivre d’études dans l’enseignement supérieur, ostracisme forcé et interdiction de transfusions sanguines, assimilée à une « incitation au suicide », telles sont les allégations de 28 plaignants qui demandent la tenue d’un procès pour obtenir des réparations pour dommages moraux.

Parmi les témoignages, beaucoup dénoncent l’ostracisme imposé aux fidèles quittant la congrégation, les contraignant à rompre tout contact avec leurs proches. Des accusations d’abus sexuels ont également émergé, comme celles de Lucas Vasconcelos et Mirela Costa, qui affirment avoir été agressés dans leur jeunesse par des membres de l’organisation.

L’Église rejette ces accusations, affirmant respecter la loi et condamner fermement les abus. Concernant l’interdiction des transfusions, elle évoque un choix religieux reconnu légalement. Malgré ces dénégations, les plaignants poursuivent leur quête de justice, espérant faire reconnaître les préjudices subis.

(Source : Correio da Manhã, 28.02.2025)

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