Bruce Leonard, le père de Lucas (19 ans) battu à mort au cours d’une séance de conseil de l’église Word of life Christian Church, a plaidé coupable devant la cour du comté d’Oneida pour sa participation à l’agression. Il a reconnu avoir fouetté l’adolescent et son autre fils Christopher, âgé de 17 ans, avec un câble électrique. Après deux jours de tabassage, Christopher a survécu mais Lucas a succombé à ses blessures.
Violence
Condamnation pour violences physiques
En Allemagne, un membre de la communauté des Douze Tribus a été condamné, le 21 juin dernier, par le tribunal d’Augsbourg (Bavière) à deux ans de prison pour violences physiques sur des enfants dont il était l’enseignant. L’une des victimes a reçu 30 coups de fouet pour ne pas avoir donné la bonne réponse à une question.
Une communauté sectaire au sein de l’Église catholique
Selon une enquête menée par le bureau d’un procureur général péruvien, le fondateur de Sodalitium Christianae Vitae (SCV), , Luis Fernando Figari et une vingtaine d’autres membres de la communauté se sont rendus coupables de faits graves. Ils sont accusés par d’anciens membres d’abus sexuels et de mauvais traitements physiques, psychologiques et spirituels. Cinq d’entre eux ont également déposé une plainte pour enlèvement, agression et association de malfaiteurs. Ces abus « très graves » ont été commis entre 1983 et 1990.
Extradition du gourou américain Victor Barnard
Victor Barnard, leader de la secte River Road Fellowship (à Finlayson, Minnesota), accusé aux États-Unis de 59 délits sexuels commis « au nom du Christ », a été extradé du Brésil pour être jugé par les tribunaux américains.
Un couple incarcéré pour dérives sectaires
Un ancien professeur de yoga et sa compagne, soupçonnés de violences physiques et sexuelles, écroués en avril dernier1, ont demandé à être libérés. Mais les éléments déjà recueillis par les enquêteurs font état de sujétion et d’emprise psychologique justifiant leur maintien en prison. Accusé de dérives sectaires, ce couple avait formé un groupe d’adeptes répartis entre deux centres, à Lizant (86) et à Aumagne (17).
Un leader incarcéré mais toujours actif
Jesus Morning Star (JMS) est un groupe sectaire sud-coréen fondé par Jung Myung seok. Solidement implanté en Australie (Sydney, Melbourne et Canberra), il recrute dans les universités et les centres commerciaux ; il cible les jeunes femmes, vierges de préférence. L’incarcération du leader pour viols depuis 2009 n’a pas interrompu les activités du groupe mais a permis à d’anciennes adeptes de témoigner sur ses agissements : viols, culte d’Hitler et maltraitances constituent les principales accusations.
Un ancien membre et sa famille menacés de mort
Lowel Menorca, ancien membre de la secte philippine Iglesia Ni Cristo (INC), a demandé le statut de réfugié au Canada, pour fuir le harcèlement des membres de la puissante organisation.
Le leader plaide coupable
Fred King, leader d’une communauté de Chatsworth Township (Ontario), l’Église restaurée de Jésus Christ, a plaidé coupable devant le juge de la Cour supérieure pour des accusations de voies de fait et d’agressions. « Le prophète » a reconnu avoir frappé des fidèles et humilié certains en les obligeant à se déshabiller devant toute la congrégation.
Aum aux Balkans
Le Monténégro a expulsé 58 membres de la secte apocalyptique japonaise Aleph, plus connu sous le nom Aum Shinrikyo. Ce groupe était constitué de 43 ressortissants russes, sept biélorusses, quatre japonais, trois ukrainiens et un ouzbeks. La police monténégrine a procédé à leur arrestation dans un hôtel près de Danilovgrad après avoir constaté que leurs visas n’étaient pas valides et recueilli des témoignages inquiétants.
Mise à disposition des archives
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a annoncé la mise à disposition des archives sur la Colonia Dignidad, enclave du Chili fondée par un ancien nazi, dans laquelle des enfants furent victimes de tortures et d’abus sexuels. Ces archives concernent la période de 1986 à 1996 – les précédentes étant déjà dans le domaine public – réduisant ainsi de dix ans le délai de protection (30 ans).