L’Est Républicain a consacré deux articles à l’association Secticide et au Cercle Laïque pour la prévention du sectarisme (CLPS) qui alertent sur les conséquences que pourrait avoir le rattachement de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) au Secrétariat général du Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (SG CIPDR).

Depuis 25 ans, l’association Secticide travaille régulièrement en lien avec les différents services de la Miviludes notamment en leur faisant remonter des informations et en s’appuyant sur les rapports annuels produits par la mission. L’une des responsables s’inquiète notamment d’une éventuelle baisse des effectifs de la Mission qui, à son avis, entrainerait aussi une perte de l’expérience acquise par les personnes en poste.

De son côté, Gilbert Klein, président du CLPS, craint que la mission « soit transformée en un service du ministère de l’Intérieur qui gère les problèmes de radicalisation ». Pour lui, radicalisation et phénomène sectaire ne sont pas tout à fait la même problématique. Il rappelle l’importance de son travail et la collaboration avec les associations ainsi que son rôle d’interface avec l’administration.

(Source : L’Est Républicain, 28.10.2019 & 05.11.2019)