
Le tribunal administratif de Nantes a confirmé, ce mercredi 7 mai, l’interdiction faite à Éric Gandon d’organiser des stages de jeûne en Vendée. Cette décision fait suite au décès d’une participante en 2021, survenu lors d’un séjour bien-être qu’il animait.
Le naturopathe, mis en examen pour homicide involontaire, abus de faiblesse et exercice illégal de la médecine, reste au cœur d’une enquête judiciaire complexe, conduite par l’OCRVP.
Placé en détention provisoire en 2023, Éric Gandon est soupçonné d’avoir mis en danger des participants, dont plusieurs étaient atteints de pathologies graves. Sa société, lucrative et suivie par des milliers de personnes, reste aujourd’hui à l’arrêt.
La Miviludes alerte sur les dérives de ces pratiques extrêmes, sans fondement médical, et souvent réalisées sans encadrement professionnel.
En dépit de ses dénégations et du retrait de vidéos de sa chaîne YouTube, les autorités jugent qu’il n’y avait « pas d’autre possibilité » que d’interdire ces cures.
(Source : Ouest-France, 07.05.2025)
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