Selon l’association RIES (Red Iberoamericana de Estudios de las Sectas), près de 400 000 espagnols seraient liés à des groupes sectaires. Autre fait inquiétant : 20 à 25% de la population hispanique seraient perméables à l’ésotérisme et intéressés par l’astrologie, la divination ou les thérapies alternatives.
Les associations RIES, APETP (Association pour la protection des malades contre les thérapies pseudoscientifiques), RedUne (association d’information et de conseils sur les groupes coercitifs) et l’Observatoire contre les pseudosciences et pseudothérapies sont en alerte. Pour elles, ce constat est inquiétant car il indique qu’un quart de la population espagnole est une cible pour les nouvelles formes de propositions sectaires.
L’association APETP a été fondée par le père d’un jeune ayant abandonné son traitement médical contre la leucémie, sur les conseils d’un guérisseur se prétendant titulaire d’un « doctorat en biomédecine » et pratiquant Reiki, Shiatsu ou fleurs de Bach, ainsi que l’homéopathie ou l’acupuncture.
Un membre de RIES explique que les personnes trouvent dans des méthodes pseudoscientifiques des réponses à des besoins légitimes auxquels la famille, la religion ou les institutions ne répondent plus.
Avec les personnes engluées dans des croyances pseudoscientifiques, le soutien pour aider à retrouver son sens critique est préférable à la confrontation.
Source : RIES, 02.04.2018