Pour le JT de 20 heures, des journalistes de TF1 sont allés dans les travées d’un salon du bien-être.
Lire la suiteFrance
Les difficultés des soignants face au refus de transfusion sanguine
Deux praticiens ont témoigné pour le journal La Provence de leurs difficultés pour gérer les refus de transfusion sanguine de la part des Témoins de Jéhovah.
Lire la suiteLaurine ira jusqu’au bout pour sauver sa mère
Laurine est née au sein des Témoins de Jéhovah qu’elle a quittés il y a 20 ans. Elle se confie sur son enfance dans le journal La Provence.
Lire la suiteLe journal La Provence enquête sur les Témoins de Jéhovah
Le journal La Provence a publié une longue enquête sur les Témoins de Jéhovah, dans son édition du 31 août, à l’occasion de leur rassemblement régional annuel qui s’est tenu à Marignane (13). Les journalistes ont été à la rencontre du mouvement qui leur a ouvert les portes de son assemblée.
Lire la suiteFlop du salon Demain c’est aujourd’hui
Hélène Labruyère, l’organisatrice du salon du bien-être Demain c’est aujourd’hui, qui s’est tenu dans l’Hérault du 19 au 21 mai, a ouvert une cagnotte sur la plateforme Helloasso pour demander 66 208 euros pour payer ses prestataires.
Lire la suiteUn sympathisant des Brigandes poursuivi pour diffamation
Nicolas M., un soutien des Brigandes, qui devait comparaitre le 7 septembre devant le tribunal de grande instance de Montpellier, ne s’est pas présenté à l’audience. Il est poursuivi en diffamation par Thierry Canals qui a déposé plainte en mai 2021, après que Nicolas M. a posté une vidéo sur Instagram accusant Thierry Canals d’être « un antifa, d’extrême gauche, atteint de troubles psychiatriques, qui répand la terreur dans son village et peut commettre des violences à l’égard de jeunes femmes ».
Lire la suiteCharles III en visite dans un domaine biodynamique français
Lors de son séjour en France en septembre dernier, le roi Charles III, adepte des PSNC, a visité un domaine du Bordelais pratiquant la biodynamie.
Lire la suiteL’énigme de l’emprise, Esprit de Justice, France Culture, 13.09.2023

Par l’entremise d’un débat entre deux invités, l’émission Esprit de Justice a tenté d’apporter des éléments d’explication sur l’emprise et le fait qu’une personne puisse se soumettre totalement à une autre pendant de nombreuses années.
Invitées : Pascale Jamoulle, anthropologue / Jean-Pierre Jougla, avocat honoraire
(Source : France Culture, 13.09.2023)
Ecouter le podcast : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/esprit-de-justice/l-enigme-de-l-emprise-1748700
Etienne Apaire nommé à la tête du SG-CIPRD
Magistrat depuis 30 ans, Etienne Apaire a été nommé à la fin du mois d’août Secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR).
Lire la suiteCompte rendu groupe de Travail : Les idéologies sectaires à l’assaut de la santé : quelles conséquences pour notre système de santé ?
L’expertise de l’Unadfi nous permet d’affirmer que la santé se trouve au cœur du phénomène sectaire. Près de 55% des signalements enregistrés par l’UNADFI en 2022 concernaient le domaine de la santé, incluant le développement personnel et le bien- être.
Parallèlement, on observe ces dernières années une importante progression du nombre de pratiques
de soin non conventionnelles (PSNC). Cette augmentation répond à un engouement de la part de la population. Selon un récent sondage commandé par l’Unadfi à Odoxa, 89% des français ont déjà eu recours à une PSNC ; 70% des Français ont une image positive des PSNC; 57% d’entre eux les considèrent comme aussi efficaces que la médecine conventionnelle.
Si la pandémie a eu un effet loupe sur ce phénomène, le rendant davantage visible, elle n’en constitue
pas la cause exclusive. La demande et l’attrait pour les PSNC remontent en fait à une dizaine, voire une vingtaine d’années. Source de réconfort, de soulagement, impression d’y trouver une plus grande disponibilité et une meilleure écoute, possibilité de bénéficier d’un accompagnement sur-mesure : les consommateurs de PSNC se sentent légitimement attirés vers cette « autre chose », cette dimension humaine prétendument absente de la médecine conventionnelle. Par ailleurs, la médecine basée sur la science a ses limites.
Elle ne guérit pas tout et ne prétend pas le faire, mais elle travaille à ce que ces incertitudes soient un jour
résolues. De l’autre côté, les PSNC alimentent l’espoir qu’elles peuvent tout guérir. Les failles sérieuses que présente le système de santé français (désertification médicale, pénurie de personnel à l’hôpital, services d’urgence saturés, scandales pharmaceutiques…) expliquent également un certain éloignement de la médecine conventionnelle.
Ces dernières années, le recours aux PSNC a été véritablement popularisé, banalisé. Cela justifierait, selon certains, l’intégration de ces pratiques dans le système de santé. Ainsi, certaines initiatives privées affichant cet objectif ont récemment vu le jour. Les promoteurs des PSNC introduiraient ainsi un nouveau « paradigme » de la santé, « changement de paradigme » particulièrement ancré dans la doctrine new age qui ambitionne de voir l’Humanité entrer dans l’« Ere du Verseau ».
Pour ce faire, l’homme ne doit plus se fier à ses connaissances mais à son instinct ; il doit aussi se débarrasser de ses ennemis que sont la science, la médecine, la raison, la politique… Cette forme de pensée envisage donc une autre « médecine » à laquelle s’ajouterait, voire se substituerait une « autre » médecine, globale et ancestrale, affranchie de la science et de ses progrès.
Sommes-nous en train de voir se profiler un système de santé qui ne permet plus de distinguer la médecine scientifique des PSNC ? Aux yeux de l’Unadfi, l’ancrage des PSNC pourrait présenter de réels risques pour la population : anesthésie de l’esprit critique, dérives thérapeutiques, dérives sectaires, avec tous les préjudices associés.
Cette interrogation nous a amenés à considérer comme urgente l’étude de la problématique sectaire dans le domaine de la santé. Si notre première mission est l’accompagnement des victimes, l’information préventive est, pour nous, aussi indispensable pour protéger des dérives.
C’est pourquoi nous avons ouvert en octobre 2022 un groupe de travail pluridisciplinaire sur le sujet. Nos travaux sur la question ont consisté à tenter d’évaluer les risques et conséquences de l’immixtion non encadrée des pratiques de soin non conventionnelles dans le système de santé et de définir une action préventive.
Sommaire
Introduction
I. La santé et les PSNC comme porte d’entrée vers les dérives sectaires
A) La santé au cœur du phénomène sectaire
B) Les PSNC comme outils d’emprise
C) Origines des pratiques
II. La légitimation progressive des PSNC
A) Par les pouvoirs publics
B) Au quotidien
• L’injonction permanente au bien-être
• Sur Internet et les réseaux sociaux
• Dans les médias
• En librairie
• En entreprise
• Dans les écoles et les universités
• Formations financées par Pôle Emploi
C) Dans l’écosystème de la santé
• Assurances santé
• Plateformes de prise de rendez-vous en ligne
D) Par le corps médical
• Des soignants mal formés aux risques des PSNC
• Les PSNC comme expédients pour le corps médical
• Une confusion entre soins conventionnels et PSNC
III. Comprendre le recours des patients aux PSNC
A) La crise de confiance envers la médecine conventionnelle…
B) Face aux promesses des PSNC
IV. Les PSNC, une illusion ?
A) Quelle efficacité réelle ?
B) Les bases théoriques
C) Absence d’encadrement juridique
D) Les risques associés aux PSNC
Préconisations du groupe de travail
• Informer et éduquer la population
• Former les soignants
• Réglementer et/ou mieux faire appliquer la loi
• Résoudre les causes structurelles du recours aux PSNC
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