Congrégation reconnue par l’Eglise catholique, fondée en 1975 dans le diocèse d’Autun par le Père Marie-Dominique Philippe, dominicain. Ses membres sont également appelés « les petits gris ». Elle se compose de trois communautés : les Frères de Saint-Jean, les Soeurs Apostoliques de Saint-Jean et les Soeurs de Saint-Jean (contemplatives). La congrégation s’est d’abord implantée en France et en Suisse romande, puis en Amérique, en Afrique, dans des pays d’Europe de l’Est et en Asie. Elle possède 98 prieurés dans 21 pays.
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Que sait-on de ? Le Centre de la Kabbale
Centre d’étude kabbalistique fondé aux Etats-Unis en 1969 par Philipp Berg, un ancien agent d’assurance reconverti en rabbin en 1962. Dans la tradition juive, la Kabbale est une interprétation des textes sacrés, qui révèle les secrets de la création. Cet enseignement mystique est contenu dans le Zohar, texte de référence des kabbalistes.
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L’engrenage de la sorcellerie
L’ADFI reçoit plusieurs fois par semaine des appels de personnes qui se disent ensorcelées ou envoûtées, soit par un sorcier, un médium, un thérapeute, soit par les sectes dont elles s’imaginent « attaquées » du fait de leur trahison, ou qui pratiquent effectivement des rituels diaboliques (voir Bulles n° 70). Pour un psychologue clinicien, ces nombreux cas posent question.
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Éditorial
Le 13 avril à l’Hôtel de Ville de Soissons, Alain Vivien a remis la Légion d’honneur au Père Jacques Trouslard, en reconnaissance d’une vie de combat pour les Droits de l’Homme. Dans une réponse toute épicée de l’humour que nous lui connaissons et qui ne se laisse jamais aller à l’ironie, le récipiendaire a tenu à souligner qu’il « n’y était pour rien »… Rien ? Une vie de résistant lors de la deuxième guerre mondiale, et de lutte contre les comportements des sectes durant ces vingt dernières années.
C’est par hasard, a-t-il dit, qu’il a été lancé dans cette aventure, à partir d’une lettre reçue par son évêque, et à laquelle celui-ci lui demandait de répondre. Le Père Trouslard rappela alors son enquête exhaustive sur la secte pseudo-catholique de Saint Erme, ce qui était particulièrement délicat puisqu’au premier abord il devait s’en prendre, en l’occurrence, à sa propre église. Il comprit sur le vif ce qu’était la manipulation mentale par laquelle un prêtre égaré avait dévoyé plusieurs centaines de personnes de haute culture et sincères dans leur recherche de spiritualité. Plusieurs anciens adeptes étaient présents, toujours reconnaissants d’avoir pu se rétablir sur tous les plans.
Parmi tous les remerciements formulés avec une rare élégance, ce fut l’occasion pour le Père Trouslard d’insister tout particulièrement sur le fait que sa décoration était aussi celle des anciens adeptes qui, ayant pris pleinement conscience de la tromperie, ont eu le courage insigne de témoigner, conscients de ce que personne ne pouvait avoir plus d’efficience qu’eux-mêmes dans le dur travail de prévention.
Oui, nous tenons à redire, à la suite du Père Trouslard, la dette que les associations de défense, les organismes publics, la société enfin dans son ensemble ont contractée vis-à-vis de personnes que leur rupture avec la secte laissaient complètement démunies, et mettaient dans bien des cas littéralement « à la rue ». Ces personnes-là ont eu le formidable ressort de dire leur part de vérité, et de porter plainte. C’est à eux pour l’essentiel que l’on doit l’évolution des esprits, et au premier chef de la magistrature. On peut en suivre les étapes à travers les nombreux procès que les sectes ont intentés au nouveau chevalier, qui n’a pas manqué de dire au passage sa reconnaissance aux avocats qui l’ont défendu gratuitement, et à la Presse qui a diffusé les témoignages au prix, elle aussi, des procès visant à la museler.
Une grande leçon se dégage là, destinée à tous : que chacun, méditant sur la droiture de l’esprit, joue son rôle, ni plus ni moins, là où la vie l’a placé.
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Éditorial
La période estivale (2002) a connu quelques faits marquants : des décisions de justice qui démontrent la difficulté qu’ont encore certaines instances à saisir la dangerosité sectaire, dans le même temps où une micro-secte de l’Ouest de la France était le théâtre d’événements dramatiques que la presse, dans son ensemble, analysait avec beaucoup d’objectivité et une profonde humanité.
Le milieu médical profondément choqué par une décision d’un tribunal administratif, dont la logique reviendrait à priver de mère un enfant nouveau-né, a réagi et a clairement manifesté son émotion renforçant ainsi la légitimité de l’analyse que nous menons dans nos associations depuis plusieurs décennies.
Le soutien et l’accompagnement des victimes que nous avons assurés lors des drames de ce mois d’août montrent que notre action sur le terrain est plus que jamais nécessaire et utile.
La sensibilisation immédiate des Autorités dans le Gard et l’Hérault aux risques de récupérations sectaires à l’occasion des inondations de septembre a permis de prévenir efficacement les infiltrations qu’avaient connues Toulouse lors de l’explosion de l’usine AZF et l’Aude lors des inondations d’il y a quelques années.
Tout cela a fait passer au second plan les changements que l’U.N.A.D.F.I. a connus cet été : élection d’un nouveau Bureau composé de sept membres issus des ADFI du Nord, de l’Ouest et du Sud de la France et surtout le renforcement du Service de Documentation structuré autour de pôles d’intérêts, qui permettra de renforcer la synergie des diverses ADFI ainsi que l’action de l’Union Nationale.
Les modifications attendues par l’ensemble des A.D.F.I. au niveau d’une meilleure lisibilité des structures et de leur fonctionnement sont en cours de réalisation. Ce n’est pas le lieu, ici, d’aborder ces changements, mais ils sont le signe d’une nouvelle impulsion et d’un renforcement de l’action que nous menons.
Notre détermination à continuer d’aider les victimes de sectes et à prévenir de la dangerosité des groupes sectaires s’inscrit dans la continuité de l’action menée.
Editorial
Au cours de l’été 2002, la presse quotidienne nous apprenait qu’aux USA un gamin de douze ans entrait dans son collège porteur d’une arme. La direction de l’école s’y est opposée. Ce garçon, soutenu par ses parents, membres de la secte POUM (sic), d’inspiration indienne, dirigée par le Révérend…, insista pour continuer, en arguant d’une obligation dans sa religion. L’affaire fut déférée à la justice, et celle-ci donna satisfaction au porteur d’arme, dans un contexte où, par surcroît personne ne peut plus ignorer le drame de Columbine, notamment depuis le film (Bowling for Columbine).
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Editorial
Parmi les manifestations extrêmes de la mégalomanie, cette folie des grandeurs caractéristique de tous les « chefs », « leaders » ou « Führer » des sectes passées ou présentes, certaines atteignent des sommets – avant la chute parfois, hélas, dévastatrice, non seulement pour le mégalomane et ses adeptes, mais pour beaucoup d’autres. La puissance absolue sur les hommes et sur le monde est toujours le phantasme suprême.
Moon et ses projets de constructions pharaoniques, Raël et son rêve de clonage, sont des exemples de cette mégalomanie contemporaine.
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Editorial
Ceci est un extrait de l’éditorial du premier BULLES, le n° zéro, paru au printemps 1983, c’est à dire huit ans après la création des premières ADFI. Les conditions de rédaction et de parution de ce numéro relevaient de l’artisanat : articles tapés à la machine, ronéotypés, reliés manuellement, etc.
La situation a, en effet, bien évolué depuis la parution de ce premier numéro ; nous nous en réjouissons et les fondateurs de l’UNADFI et auteurs de cette première parution peuvent constater, vingt ans plus tard, que nous ne sommes plus tout à fait seuls à analyser ce phénomène de la société contemporaine et à soutenir notre objectif essentiel : l’aide aux victimes de sectes.
En effet, notre association n’est plus la seule source d’information sur le phénomène sectaire. Les médias s’en sont largement, depuis lors, fait l’écho. La société a pris conscience qu’elle était concernée. Les pouvoirs publics ont réagi : deux commissions d’enquêtes parlementaires ont rassemblé tous les courants politiques représentés au Parlement, la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes (MILS) a été créée. La loi About-Picard a également été votée en juin 2001 à l’unanimité du Sénat et de l’Assemblée Nationale, donnant une nouvelle définition pénale de la « mise en état de sujétion ». Depuis, la MILS a été reconduite sous un nouveau sigle : Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES).
Pour revenir aux liens avec les médias, signalons que, à l’origine, les sources d’information étaient rares et la documentation de l’UNADFI était déjà largement mise à la disposition des journalistes. Très rapidement la télévision, la radio et la presse écrite ont fait appel aux bénévoles de l’UNADFI et des ADFI régionales. Il est vrai également que BULLES rend compte de nouveaux événements relatifs aux dérives sectaires à partir d’articles de presse et d’émissions de télévision ou de radio.
Bulles reste fidèle à la position adoptée dès le début, à savoir : toucher un public aussi large que possible et pour cela faire paraître des articles de niveaux très divers.
Pour célébrer ses vingt ans, BULLES a voulu marquer cet anniversaire par un numéro qui donne la parole à tous ceux qui font les ADFI aujourd’hui et dont certains sont des pionniers, toujours sur la brèche depuis la création des premiers ADFI. Leurs témoignages, avons-nous pensé, vont permettre à nos abonnés et lecteurs occasionnels de se faire une idée plus précise de l’action des bénévoles de nos associations et ainsi créer un certain rapprochement.
Enfin, pour revenir aux souhaits manifestés par les premiers rédacteurs de BULLES, nous osons espérer que nos abonnés d’aujourd’hui trouvent dans notre revue une source enrichissante d’information, de réflexion et d’analyse.
Claire Champollion
Dans le dernier numéro de BULLES qui fêtait les 20 ans de ce bulletin, le nom de Claire Champollion n’apparaissait qu’une fois mentionnant l’interview publiée en 1992 dans le numéro 33 . Nous avons bien plus à en dire.
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Stages Sri Chinmoy
Résumé du témoignage, assez récent, d’une jeune femme qui sortant d’une hospitalisation pour dépression, a suivi ces stages.