Irène a été adepte d’un groupe apocalyptique basé non loin du désormais célèbre pic de Bugarach . Enfermée durant 30 ans dans une prison mentale, elle estime que le moins qu’elle puisse faire, c’est de témoigner pour que d’autres ne tombent pas dans un tel enfer.
La communauté de Saint Jean
L’AVREF1 est une association de parents et d’amis de religieux et de religieuses, déjà mentionnée dans Bulles n°74, p.7 ; elle se penche spécifiquement sur les problèmes de dérives sectaires à l’intérieur de communautés ou de groupes religieux catholiques et s’efforce de venir en aide aux familles qui s’adressent à elle; l’AVREF remercie l’UNADFI qui
lui permet de s’adresser aux lecteurs de BULLES.
L’enfance maltraitée en milieu sectaire
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la violence à l’égard des enfants comme suit : « Les mauvais traitements de l’enfant ou la maltraitance s’étendent à toutes les formes de mauvais traitements physiques ou affectifs, de sévices sexuels, d’abandon ou de négligence, d’exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir. »
Le Japon, un paradis pour les sectes
Pascal Zivi, auteur de cet article, est notre correspondant permanent au Japon. Il anime l’association «Mind Control Research Center » à Sapporo.
Mise en état de sujétion (4ème et dernière partie)
Les précédents articles ont décrit les étapes d’entrée dans un mouvement sectaire et de transformation de la personnalité. Après une phase de séduction de la part d’un groupe chaleureux et flatteur, l’adepte a cru en une doctrine et des projets qui ont pris chez lui une résonance particulière ; il s’est engagé à oeuvrer pour le groupe et à suivre ses enseignements. En fait il a donné son accord à une procédure, en toute méconnaissance du processus de transformation durable qu’il va subir, du résultat final et des finalités des maîtres du jeu.
Mise en état de sujétion (3ème partie)
La première préoccupation d’un groupe sectaire, dès lors que la « cible » a volontairement fait un pas en sa direction, est de faire sauter le verrou de son sens critique pour pouvoir l’imprégner de sa doctrine et agir sur sa personnalité jusqu’à la transformer. Pour ce faire, il ne va pas d’emblée chercher à persuader par la discussion,- convaincre par la raison seule est aléatoire et éphémère-. Il va commencer par contrôler son cadre de référence (environnement, informations), conditionner son équilibre physiologique (sommeil, nourriture, fatigue), et contrôler son comportement et ses émotions (à la faveur d’activités au sein d’un groupe chaleureux et reconnaissant à chaque effort consenti). La persuasion et la « conversion » en adepte suivront (…)
20 ans après, le Japon se souvient…
Le 20 mars 1995, cinq membres de la secte Aum Vérité suprême (ou Aum Shinri Kyo) montent dans plusieurs rames de métro convergeant vers le coeur administratif de la capitale japonaise pour y répandre du gaz sarin. Vingt ans après, les Tokyoïtes ont commémoré ce drame qui avait tué treize personnes et fait 6300 blessés.
Le gourou de Valbonne
La Cour d’assises des Bouches-du-Rhône a condamné en appel Sean O’Neil à 19 ans de prison pour des viols commis en 2009 et 2010 à Valbonne, sur trois adolescentes sur fond de manipulation mentale, aggravant la peine de 15 ans prononcée en première instance. Cet australien de 43 ans, adepte d’Hare Krishna, avait en outre été accusé d’avoir exercé sur les jeunes filles un chantage affectif, une emprise morale.
Quand les pseudosciences prennent le pas sur la science
Les pseudosciences peuvent être définies comme une croyance, une pratique à l’apparence scientifique mais qui ne répond pas aux méthodologies scientifiques admises. Elles tirent leurs conclusions de témoignages qu’elles présentent comme des vérités incontestables. Ces vérités trouvent souvent leur source dans la religion, la spiritualité, le populisme et les sectes.
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Revers pour la municipalité genevoise
Le Tribunal administratif a donné tort à la Ville de Genève qui refusait depuis peu tout prosélytisme quelle que soit la religion ou l’organisation requérante.