Le parlement de Victoria mène une enquête sur l’impact des groupes sectaires et organisations marginales, avec des témoignages de personnes ayant grandi dans des structures religieuses à fort contrôle.
Mirriam Francis a relaté son enfance au sein de l’Église de Scientologie, décrivant des séances d’audition où elle subissait des questions intrusives dès l’âge de huit ans. Née en 1984 à Sydney, elle a été déplacée à Los Angeles à six ans et placée dans un établissement de la Scientologie avec d’autres enfants où il était attendu d’eux un comportement d’adultes. Maria Esguerra, psychologue spécialisée dans les abus sectaires, a témoigné de son expérience dans les Enfants de Dieu (aujourd’hui La Famille Internationale), soulignant l’absence d’accès à l’éducation et aux soins médicaux durant son enfance. Les deux femmes, désormais directrices du réseau Olive Leaf qui aide les personnes quittant ces groupes, réclament une attention accrue sur la protection des enfants dans les organisations religieuses.
L’enquête examine la nécessité de lois plus strictes concernant les groupes à fort contrôle, tout en s’interrogeant sur l’équilibre avec la liberté religieuse. Des propositions incluent la criminalisation du contrôle coercitif collectif, la création d’un organisme de surveillance indépendant et des services d’accompagnement pour les personnes quittant ces structures. Les conclusions de l’enquête sont attendues en septembre prochain.
(Source : ABC News, 06.11.2025)
