Les enfants de Tabitha’s Place

Un membre de l’ADFI des Pyrénées-Atlantiques, ancien conseiller pédagogique de l’Education Nationale jusqu’en 2001, dit avoir constaté, lors de ses visites dans la communauté, que le niveau scolaire des enfants était catastrophique et qu’il leur était interdit de jouer…

Tabitha’s Place subsiste via deux SARL Tribal Trading Company et Ruben and Brother qui commercialisent des produits bio et de l’artisanat. Les revenus de cette activité ont été estimés à 2-3 millions d’euros en 2001. Une grande partie des membres de la communauté sont co-gérants de ces sociétés ce qui évite de salarier les individus.

Source : Sud Ouest, 18.12.2006

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Entre prévention et répression

Depuis l’ouverture de la plateforme dans le cadre du plan, mis en place par le gouvernement le 29 avril dernier, 24 candidats au djihad ont été signalés, dont cinq qui ont déjà quitté le territoire français. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a indiqué qu’il s’agissait de huit femmes et seize hommes âgés entre 14 et 34 ans.
Le ministre de l’Intérieur indique qu’au total, 285 français seraient engagés sur les théâtres des opérations en Syrie, soit une hausse de 75% dans les six derniers mois. Il fait état de 120 autres qui seraient en transit, d’une centaine rentrés en France et de 25 tués sur place.

Les réelles intentions de ces jeunes seraient de « faire de l’humanitaire » pour les jeunes filles, de « combattre » pour les jeunes hommes. Ces jeunes appellent leurs proches pour leur signifier qu’ils ne reviendront pas car la France est un « pays de mécréants ». Mais l’endoctrinement est maîtrisé, la parole contrôlée.

Sept d’entre eux ont été placés en garde à vue à Strasbourg. Prétextant des vacances, ces jeunes âgés de 23 à 25 ans, issus du même quartier, seraient partis en Syrie en décembre 2013. Pour le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, leur sort est clair : si « ils sont en lien avec une entreprise terroriste, (…) ils seront remis à la justice ». Les sept jeunes devraient donc, selon toute vraisemblance, être mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », infraction passible d’une peine de dix ans de prison et de 225000 euros d’amende. L’un de leurs avocats dénonce une « dérogation de droit commun », « on les arrête pour une infraction à commettre ».

Les services de renseignements craignent que ces jeunes de retour ne commettent des actes terroristes en France. Pour Marc Trévidic, juge antiterroriste qui enquête sur les filières islamistes radicales, les associations peuvent être une solution de prévention pour tenter de démotiver d’éventuels candidats au départ. Il déplore la baisse des subventions. Il n’est pas opposé à la création de nouvelles infractions comme un délit obstacle, soit l’interdiction pour un français d’aller combattre ou de s’embrigader à l’étranger sans autorisation ou encore un délit à part pour ceux qui enfreindraient l’interdiction administrative d’aller en Syrie.

Quant à Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse, il estime que si ces individus reviennent, c’est qu’ils ont échoué dans leur projet. Pour ne pas en faire des terroristes, « mieux vaut les considérer comme des victimes de dérives sectaires ».

Dounia Bouzar, anthropologue, créatrice du Centre de Prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam (CPDSI) trouve le volet prévention du plan du gouvernement novateur. Elle a formé les écoutants du numéro vert de la plateforme.

En composant le Numéro Vert, les familles peuvent :
 

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Délai de prescription

Deux sénatrices ont présenté une proposition de loi visant à modifier les délais de prescription en matière de violences sexuelles. Elles souhaitent que ce délai d’une durée de dix ans débute au moment où la victime prend conscience qu’elle a été agressée et non pas au moment où les faits se sont produits.

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Droits de l’Homme et scientologie

Après avoir voulu faire croire qu’elle était à l’origine du retour au calme dans les banlieues françaises et au moment où le Parlement met en place une Commission d’enquête sur la situation des enfants dans les sectes, la scientologie organise le samedi 8 juillet, un « atelier d’éducation » au Trocadéro sur le thème de la « promotion et du respect des droits de l’homme » en présentant cette fois la France comme un pays de violation des droits fondamentaux.
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