Un ancien religieux de la communauté Saint-Jean va être jugé le 29 avril 2016 par le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône, pour agressions sexuelles sur mineurs. Ce procès concerne des faits commis en France sur deux victimes qui n’ont pas porté plainte mais qui ont été identifiées.
Justice
Justice : les tactiques abusives de la Watchtower
La juge Patricia Jenkins de Philadelphie a admis que les Témoins de Jéhovah avaient utilisé une « tactique abusive » pour retarder un procès mettant en cause les dirigeants de l’organisation dans une affaire d’abus sexuel sur mineure. Elle a également fait remarquer que « les faits indiquent clairement que la demande de transfert était le fruit de la mauvaise foi de la congrégation et des quatre témoins du comté de York ». En Californie, dans deux autres cas, la Watchtower avait refusé de fournir au tribunal des documents et des témoins, empêchant les magistrats de rendre leur jugement.
Enquête pour agressions sexuelles
Deux Témoins de Jéhovah de Terre-Neuve font l’objet d’une enquête judiciaire pour de graves allégations d’agressions sexuelles sur
une adolescente. Il s’agit d’un ancien de la congrégation et de son fils. Les faits se seraient déroulés entre 2009 et 2013.
La Scientologie fait appel d’une décision de justice
La Scientologie a déposé un recours contre la ville de Moscou pour contester la décision du tribunal municipal interdisant l’organisation.
Le leader devant la justice
Le procès de Julino Kalupeteka, leader de la secte angolaise Lumière du monde, s’est ouvert à Huambo le 18 janvier 2016. Il est accusé,
avec dix autres adeptes, d’homicide aggravé suite aux décès de neuf policiers alors qu’ils procédaient à son arrestation. Ils encourent une peine de 20 à 30 ans de prison.
Nouvelle accusation contre l’ancien dirgeant de l’IBLP
Dans l’Illinois, dix femmes intentent un procès pour viol et harcèlement sexuel contre Bill Gothard, leader durant des décennies du mouvement conservateur l’Institut de formation avancée (Advanced Training Institute, ATI), émanation d’une église, The Institute in Basic Life Principles (IBLP). Les plaintes concernent également d’autres membres de la communauté qui n’ont jamais été inquiétés.
« Maître Ilario » jugé pour agressions sexuelles et abus de faiblesse
Philippe Lamy, allias Maître Ilario, ex-gérant d’un club libertin du nord de la Gironde et magnétiseur, va être jugé pour exercice illégal
de la médecine, abus de faiblesse et agressions sexuelles. Déjà condamné en 2012 à dix-huit mois de prison pour exercice illégal de la
médecine1, il devra répondre cette fois aux accusations de trois femmes pour des faits s’étant déroulés en 2014.
Les victimes de la Colonia Dignidad réclament réparation
Winfried Hempel est une victime de la Colonia Dignidad, secte chilienne fondée par un ancien nazi, qui derrière un aspect de village familial idyllique cachait un lieu de torture et d’abus sexuels. Devenu avocat, Winfried Hempel est chargé par 120 autres victimes d’une plainte collective réclamant des indemnités à l’État chilien pour avoir permis l’existence « d’une des sectes les plus dangereuses de l’histoire de l’humanité » et à l’État allemand pour ne pas avoir porté secours à ses ressortissants.
Mort de Chantal Lavigne : la Couronne réclame la prison pour les accusés
Gabrielle Fréchette, Ginette Duclos et Gérald Fontaine, reconnus coupables de négligence criminelle ayant entraîné la mort de Chantal
Lavigne survenue à Durham-Sud lors d’une séance de sudation en 2011, ont été appelés à témoigner dans le cadre des représentations visant à établir leur sentence.
Quatre ans ferme pour le psychanalyste jungien d’Ugines
Le Tribunal correctionnel d’Albertville (Savoie) a condamné Jacques Masset, psychanalyste autoproclamé, à cinq ans de prison dont une année avec sursis pour abus de faiblesse. Il a été jugé pour avoir prescrit à ses « patients » des rapports sexuels multiples, violents et dégradants. Il lui est également reproché de leur avoir soutiré d’importantes sommes d’argent. Sur les 91 victimes identifiées, dix-neuf se sont portées parties civiles. En effet, deux victimes se sont ajoutées, durant le procès, aux dix-sept déjà enregistrées.