La Cour suprême du Massachusetts doit statuer sur l’exonération fiscale de locaux appartenant au sanctuaire national de Notre-Dame de La Salette à Attleboro. Cette décision pourrait avoir d’importantes répercussions sur l’ensemble des organisations religieuses des États-Unis. Le conflit porte sur le statut fiscal des organisations religieuses, mais la question plus profonde est de savoir qui va définir la religion.
Religion
Le pastafarisme ou l’incroyable naissance d’une religion
Il y a quelques semaines, le premier mariage « pastafarien » légal a été célébré en Nouvelle Zélande. Ce culte créé en 2005 par l’américain Bobby Henderson fait des émules à travers le monde et démontre que chaque époque génère ses désirs de conversion et ses besoins de rassemblement.
Combattre les dérives sectaires dans l’Église
Yves Hamant, professeur des universités catholiques1, se bat pour défendre les victimes de manipulations mentales commises au sein de divers mouvements de l’Église catholique. Il a créé en 2013 le collectif de l’Appel de Lourdes2 suite aux dérives subies par l’un de ses proches. Il souhaite notamment alerter les évêques sur ces dérives.
Que sait-on de …? L’Eglise chrétienne palmarienne
Historique
En 1968, quatre jeunes filles de El Palmar de Troya (province de Séville) ont affirmé avoir vu la Vierge. Parmi les dévots et autres curieux s’étant rendu sur place, Clemente Dominguez et Manuel Alonso ont rapidement attiré l’attention.
En 1974, ils fondent l’Ordre dit des « Carmélites de la Sainte Face », et font bâtir une basilique grâce aux dons de riches étrangers croyant aux apparitions mariales.
Accommodements (dé)raisonnables
Le Québec a dépensé plus de 16 000 dollars pour déterminer si la passoire et le bandeau de pirate, utilisés comme objets de culte dans le « pastafarisme », pouvaient être considérés comme des signes religieux justifiant une demande d’accommodement.
Liberté de religion
Kim Davis, fonctionnaire, a été emprisonnée pour avoir refusé d’accorder des licences de mariage à des couples homosexuels, unions prohibées selon ses croyances. Cette situation soulève des questions intéressantes sur le sens et les applications pratiques de la liberté de religion, questions qui semblent davantage relever des politiques publiques que du droit constitutionnel.
FECRIS, Marseille, mai 2015
Organisée en collaboration avec le GEMPPI (Groupe d’Etude des Mouvements de Pensée en vue de la Protection de l’Individu, membre de la FECRIS, basé à Marseille), la conférence annuelle de la Fédération Européenne des Centres de Recherche et d’Information sur le sectarisme (FECRIS) s’est tenue à Marseille, le 16 mai 2015. Les intervenants y ont de nouveau dénoncé avec force la « Confusion concertée et intentionnelle entre secte et religion » entretenue par les mouvements sectaires et leurs
soutiens.
L’extrémisme bouddhiste
Les chrétiens occidentaux ont tendance à considérer les autres religions à travers des stéréotypes : l’islam serait suspect, alors que le bouddhisme ou l’hindouisme suscite la considération, le respect et parfois même l’affection. Ce regard bienveillant à leur égard tient sans doute aux médias qui traitent avec une certaine mansuétude (et discrétion) les scandales et conflits religieux ayant pour victimes chrétiens et musulmans confrontés, dans certains pays, à des situations préoccupantes.
Soeurs contemplatives de Saint-Jean
Certains événements récents ont, de nouveau, attiré l’attention sur la « Famille Saint-Jean », déjà sous observation du Vatican depuis 2000 avec la monition, équivalant à un blâme, de Mgr Séguy accompagnée de la nomination d’assistants religieux pour les Frères de Saint-Jean.
La protection sociale dans les collectivités religieuses
Lorsqu’une personne rejoint une communauté religieuse, elle lui fait généralement confiance pour les questions concernant la vie matérielle des membres et de la collectivité. De nombreux témoignages rendent cependant compte de situations personnelles très difficiles ou de graves dérives sectaires dues aux déficiences de protection sociale des membres de ces collectivités. L’Association pour une retraite convenable (APRC), créée en 1978 par d’anciens ministres du culte ou membres de communautés religieuses, est une association d’entraide et de défense des personnes lésées par un engagement religieux.