Les responsables d’établissements privés d’enseignement catholique ont été mis en garde contre les tentatives d’infiltration d’une association Femmes internationales murs brisés (FIMB) proposant des séances de chindaï (art martial). Plusieurs témoignages dénoncent certains agissements au sein du groupe : questions interdites, délation, culpabilisation, propagande noire et exclusion des contestataires, ruptures familiales…
La doctrine de FIMB est basée sur l’existence de « plusieurs Christ » et la communication avec des « entités extra-terrestres ». Le chindaï est un art martial censé permettre au corps de devenir un « instrument de forces spirituelles supérieures ».
L’évêque en charge des dérives sectaires signale que FIMB qui se prévaut de hautes protections ecclésiastiques (sur la base de photos avec plusieurs évêques) a un caractère objectivement non-chrétien. Il met en cause sa fondatrice, une ancienne professeure d’anglais, qui chercherait le profit : elle a développé un « appareil de santé », le « chromassonic », présenté comme un outil permettant « un travail sur le corps subtil », vendu 10 000 euros l’unité. Il souligne également les liens de l’association avec d’autres organisations sectaires.
(Source : Le Point, 22.06.2016)