Le conseil départemental de prévention de la délinquance, chargé de fixer les grandes orientations, s’est réuni le 26 mai 2013 à la préfecture de Loire-Atlantique.
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France
Que sait-on de … ? La Famille de Nazareth et l’atelier de psychanalyse existentielle
HISTORIQUE
Né d’une famille paysanne normande, le 29 mai 1940, à Lonlay-le-Tesson (Orne), Daniel Blanchard, après deux années passées au grand séminaire de Sées et son service militaire en Algérie et, entre chez les Bénédictins de Solesmes, en 1963. En 1965 il prononce ses voeux temporaires qu’il ne renouvellera que pour six mois, et quittera définitivement l’Abbaye.
En 1968 il est en Suisse où il poursuit des études de théologie à Fribourg. C’est là qu’il crée, en 1969 – la Commune de Nazareth-, le rêve de sa vie contre lequel s’étaient prononcés tous ses supérieurs ecclésiastiques ou religieux: – être le fondateur d’une communauté religieuse de laïcs.
Vers les années 1976-1977, il entre en analyse avec une analyste jungienne pendant six mois. Il entreprend une nouvelle analyse avec un analyste freudien qui se suicide.
En 1978, sur l’interrogation d’une psychologue : comment peut-on unir psychologie et religion ? – il répond : -tu adores le curé, tu adores l’analyste, c’est tout pareil !-et en avril 1979, il met en place – des groupes d’évolution et d’analyse existentielle – 8 rue Henri Regnault . 75014 Paris).
Le 11 décembre 1979, il crée – l’Institut de psychanalyse existentielle – ( statuts de l’association déposés à la Préfecture de Police de Paris).
De 1980 à 1984 sont fondées plusieurs associations – La Commune de Nazareth -(communauté religieuse), – La Rose et les Blés – (chargée de diffuser la pensée du groupe), – Le Torrent de la Grappe- (responsable des activités culturelles). Ces associations, avec -l’Institut d’Analyse et de Psychologie Existentielle- sont réunies au sein d’un syndicat convivial – (organe de coordination et de gestion financière). En 1984, D.Blanchard fonde l’A.P.E – l’Atelier de Psychanalyse Existentielle – (qui a pour but de former et d’agréer les psychanalystes).
Islam radical : un plan d’action gouvernemental
François Hollande l’a annoncé lors d’une intervention le 22 avril 2014 à l’Institut du Monde Arabe : la France veut « dissuader », « empêcher » et « punir » les candidats au djihad. Devant la multiplication des cas de jeunes gens en rupture sociale et familiale, les autorités françaises ont décidé de se saisir de la question. Très attendu, le plan d’action gouvernemental de lutte contre les filières djihadistes a été présenté, mercredi 23 avril, au Conseil des ministres par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Ce plan comporte une série de mesures qui devraient être mises en œuvre prochainement :
Empêcher les départs
Le ministre de l’Intérieur souhaite que les parents de mineurs puissent alerter facilement et rapidement les autorités. Pour cela, il a mis en place une plateforme en ligne (et un numéro vert) qui permettra à ces parents de faire un signalement afin de s’opposer à la sortie de territoire de leur enfant. Avec un signalement au Système d’Information Schengen et un renforcement de la coopération internationale et européenne, le ministre assure que les autorités seront en mesure d’éviter ce départ. Le rétablissement de l’autorisation de sortie de territoire pour les mineurs n’est plus à l’ordre du jour.
Pour les majeurs, les mêmes procédures devraient pouvoir être mises en place mais des dispositions législatives devront être prises. Le retrait des passeports est également envisageable dès lors que les autorités disposeront de présomptions sérieuses de risques pour la sécurité nationale.
Démanteler les filières
Le ministre compte aussi développer la « stratégie de lutte » contre le cyber terrorisme notamment en accroissant la possibilité de détection des filières avec la généralisation de l’enquête sous pseudonyme. Avec ses homologues européens, il souhaite enclencher une opération à destination des grands opérateurs pour qu’il n’y ait plus de diffusion de vidéos, de photos, de messages qui incitent au djihad. B. Cazeneuve a affirmé que le gouvernement souhaite voir « les contenus illicites et sites de recrutement faire l’objet de procédures de suppression effective et rapide ».
Expulser les étrangers impliqués dans les filières
Le gouvernement prévoit la possibilité d’expulser des ressortissants étrangers impliqués dans des filières djihadistes et de développer le gel des avoirs des structures utilisées par les filières.
Déchoir les djihadistes de la nationalité française
Le gouvernement n’exclut pas non plus de retirer la nationalité française à certains djihadistes, à condition que la personne concernée soit devenue française par naturalisation et dispose d’une double nationalité.
Accueillir et soutenir des familles
Le plan prévoit la mise en place d’un dispositif d’accompagnement. La plate-forme de signalement en ligne permettra de « mobiliser toutes les administrations de l’Etat lorsque les familles constatent des risques de rupture avec un de leur membre, pour accompagner ces jeunes qui parfois, fragilisés psychologiquement, embrigadés par des actes de propagande, basculent ».
Le ministère de l’Intérieur a annoncé la mise en place d’une plateforme d’assistance aux familles et de prévention de la radicalisation violente. Un numéro d’assistance et d’orientation et un formulaire ont été mis à disposition des familles frappées par ce problème. Ils peuvent être utilisés pour :
Sectes. C’est par où la sortie ?
Mercredi 30 avril 2014, Guillaume Erner a consacré son émission Service Public sur France Inter au phénomène sectaire. Il avait invité :
Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, pour qui l’être humain a besoin, pour grandir, de faire partie d’un groupe, d’une famille,d’adhérer à certaines valeurs. Certains groupes humains fonctionnent comme une famille mais coupent leurs membres de l’extérieur ; l’adhésion se fait grâce au partage de rituels et d’actes réservés aux seuls adeptes du groupe, signant l’appartenance et faisant le lien entre les membres. Les croyances dans les sectes deviennent des convictions, que l’on est forcé de partager, que l’on ne peut remettre en question. Pour sortir de la secte, l’individu va devoir se sevrer du besoin initial. L’aide consistera à stimuler son libre arbitre.
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Communautés déviantes
Quelles sanctions pour les communautés déviantes ? Quelle reconnaissance pour leurs victimes ?
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Affaire Ligonnès
Cela fait trois ans que Xavier Dupont de Ligonnès est en cavale depuis le meurtre perpétré sur sa femme et ses quatre enfants en avril 2011.
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Journée annuelle du CLPS
La journée annuelle du Cercle d’Etudes et de Prévention contre le Sectarisme (CLPS) se déroulera le 17 mai prochain[17 mai 2014, de 10h à 17h, salle des associations à Arches (88380)]] autour du thème « Sectes et dissimulation », avec la participation de Grégoire Perra, ancien élève puis enseignant dans une école Steiner-Waldorf.
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Un rôle de prévention pour l’ADFI Champagne-Ardenne
Lors de son assemblée générale annuelle, l’ADFI Champagne-Ardenne / Sud-Lorraine a fait le bilan de ses actions et a décidé d’accentuer son rôle de prévention, sachant que les cibles potentielles des mouvements sectaires sont en priorité les jeunes et les personnes âgées isolées.
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25è anniversaire du GEMPPI
Une conférence-débat : « Le vocabulaire pseudo-scientifique des sectes » a été organisée à la Cité des Associations à Marseille, le samedi 8 juin 2013, à 16h, animée par l’Association Marseille Zététique et le GEMPPI.
AVREF
Depuis sa création en 1998, l’Association Vie Religieuse et Famille (AVREF) a reçu près de 2.000 appels.
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