Un couple de Poissy (Yvelines) a été condamné le 10 février 2016 par le tribunal correctionnel de Versailles pour avoir maltraité ses trois enfants âgés de 4 à 12 ans dans le cadre de pratiques de sorcellerie. L’aîné a affirmé que le changement de comportements de leurs parents coïncidait avec leur entrée dans une église évangélique.
Violence
Affaire Lavigne : les trois accusés en liberté
Condamnés le 29 janvier 2016 à des peines de deux ou trois ans de prison, les trois accusés Gabrielle Fréchette, Gérald Fontaine et Ginette Duclos, n’auront passé que quelques jours en détention. Le 5 février, la cour de la Couronne a ordonné leur libération en attendant le procès en appel. Ils avaient été reconnus responsables de la mort de Chantal Lavigne, en 2011, lors d’une séance de sudation et condamnés pour négligence criminelle ayant entraîné la mort. Ils ont également été reconnus coupables de négligence criminelle causant des lésions corporelles pour la seconde victime, Julie Théberge.
Châtiments corporels
Suite à une enquête menée par la protection à l’enfance, un homme de 32 ans appartenant à la communauté mennonite du Manitoba a présenté ses excuses aux enfants. Il les avait maltraités avec des nerfs de boeuf et des sangles. Dans cette communauté, les membres considèrent que les enfants doivent être sévèrement châtiés pour les sauver du « péché de luxure ».
Le leader devant la justice
Le procès de Julino Kalupeteka, leader de la secte angolaise Lumière du monde, s’est ouvert à Huambo le 18 janvier 2016. Il est accusé,
avec dix autres adeptes, d’homicide aggravé suite aux décès de neuf policiers alors qu’ils procédaient à son arrestation. Ils encourent une peine de 20 à 30 ans de prison.
Condamnation du gourou maoïste
Aravindan Balakrishnan, leader d’une secte maoïste, a été condamné à 23 ans de prison pour viol et séquestration. Il a été reconnu coupable de viol sur deux adeptes et d’avoir séquestré sa propre fille durant 30 ans. Il était à la tête de l’Institut des travailleurs sur la pensée du marxisme-léninisme-Mao Zedong.
Les victimes de la Colonia Dignidad réclament réparation
Winfried Hempel est une victime de la Colonia Dignidad, secte chilienne fondée par un ancien nazi, qui derrière un aspect de village familial idyllique cachait un lieu de torture et d’abus sexuels. Devenu avocat, Winfried Hempel est chargé par 120 autres victimes d’une plainte collective réclamant des indemnités à l’État chilien pour avoir permis l’existence « d’une des sectes les plus dangereuses de l’histoire de l’humanité » et à l’État allemand pour ne pas avoir porté secours à ses ressortissants.
« Bad trip »
Au Pérou, un canadien a poignardé un britannique sous l’effet de l’ayahuasca, drogue hallucinogène. Les deux jeunes hommes participaient à une cérémonie chamanique dans le cadre d’une retraite spirituelle au coeur de l’Amazonie péruvienne.
Un pasteur soupçonné de maltraitances sur enfants
Après plus d’une année d’enquête multisectorielle, la police de Québec a procédé à l’arrestation de Claude Guillot, 65 ans, pasteur baptiste de Shannon (près de Québec). Il est soupçonné d’avoir battu, maltraité et séquestré dans son sous-sol cinq jeunes garçons tous mineurs au moment des faits qui se sont produits de 1983 à 2014. Il fait face à 12 chefs d’accusation.
Exorcisme mortel
À Francfort, la police allemande a procédé à l’arrestation de cinq membres d’une famille sud-coréenne, soupçonnés d’avoir battu à mort une femme de 41 ans lors d’un rituel religieux d’exorcisme. Croyant que la femme était « possédée par des démons », ils l’ont attachée à un lit, bâillonnée et violemment battue durant deux heures.
Quatre ans ferme pour le psychanalyste jungien d’Ugines
Le Tribunal correctionnel d’Albertville (Savoie) a condamné Jacques Masset, psychanalyste autoproclamé, à cinq ans de prison dont une année avec sursis pour abus de faiblesse. Il a été jugé pour avoir prescrit à ses « patients » des rapports sexuels multiples, violents et dégradants. Il lui est également reproché de leur avoir soutiré d’importantes sommes d’argent. Sur les 91 victimes identifiées, dix-neuf se sont portées parties civiles. En effet, deux victimes se sont ajoutées, durant le procès, aux dix-sept déjà enregistrées.