John Coltharp et Samuel Shaffer, « prophètes » du groupe apocalyptique Chevaliers de la Lame de cristal, dissidence fondamentaliste et polygame mormone dans l’Utah, ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à enlever de jeunes enfants. L’enquête de la police a révélé que les deux hommes avaient agressé sexuellement et épousé leurs propres filles, des mariages tenus secrets « ordonnés par Dieu ».
Violence
Une secte familiale ?
En Californie, la police a retrouvé treize enfants, âgés de 2 à 29 ans, séquestrés par leurs parents dans la demeure familiale. Les enfants étaient privés de nourriture, de soins et torturés. Les parents, David Allen et Louise Anna Turpin, ont été arrêtés et inculpés pour tortures et séquestration.
Un couple condamné
Le couple appartenant à l’Alliance des Nations pour Jésus-Christ1 qui avait maintenu durant plusieurs heures un enfant dans le froid sur le balcon de son appartement a été condamné à 10 ans de prison ferme par la cour d’appel de Bruxelles.
Arrestations au sein d’une communauté religieuse
John C. McCollum, leader d’une communauté, et trois autres membres ont été arrêtés par les autorités du comté de Cumberland (Caroline du Nord). Ils sont accusés de servitude volontaire d’enfants, d’obtention de biens par de faux prétextes et de poursuite d’une entreprise criminelle.
Enfants de Dieu : témoigner pour aider
Dawn Watson, une jeune femme de 29 ans originaire du Brésil, a passé son enfance au sein de la secte des Enfants de Dieu. Ayant fui le groupe à l’âge de treize ans après un parcours long et difficile, elle a décidé de témoigner pour aider et encourager d’autres victimes à se manifester.
Des nouvelles accusations contre un pasteur au Québec
L’enquête policière a permis d’établir de nouveaux chefs d’accusation concernant deux nouvelles victimes du pasteur Paul Mukendi. Déjà incriminé pour de multiples agressions sexuelles, voies de faits causant des blessures et menaces de morts sur une mineure1, les nouvelles poursuites portent le nombre de chefs d’accusation à quatorze et le nombre de plaintes à trois.
Tensions et contradictions chez les bouddhistes
Devenue la quatrième religion de France avec un million de pratiquants et cinq millions de sympathisants, le bouddhisme bénéficie chez les occidentaux de l’image d’une religion de la bienveillance, de la tolérance, de la non-violence. Mais derrière cette image d’Epinal se cache une toute autre réalité. Ainsi la purge ethnique menée par les bouddhistes birmans à l’encontre de la minorité musulmane, les Rohingyas, a révélé le caractère violent que cette religion peut revêtir. Plus proche de nous, le limogeage de Sogyal Rinpoché par Riga, suite à la publication par huit adeptes d’une lettre dénonçant ses abus, a déclenché une libération de la parole au sein du bouddhisme français.
Une enfance au coeur de la secte
Jamey Anderson a été martyrisé pendant toute son enfance. Sa mère et son beau-père, membres de Word of Faith Fellowship, le battait pendant des heures avec une palette en bois ou l’enfermait dans une pièce sombre pour lui faire avouer de prétendus péchés. A cette époque il aurait voulu mourir pour que tout s’arrête.
Une dizaine de victimes se manifestent contre Sogyal Rinpoché
Depuis la dénonciation, par des adeptes de Rigpa International, durant l’été 2017 des abus physiques, psychiques et sexuels commis par Sogyal Rinopché, Jean-Baptiste Cesbron, avocat à Montpellier, a déjà recueilli une dizaine de témoignages accusateurs convergents émanant principalement de femmes. Ayant contacté l’Adfi Montpellier et l’Unadfi , ces personnes témoignent toutes des mêmes faits. Selon l’avocat, « il est question d’escroquerie, de détournement de fonds et d’abus de faiblesse ».
Le gourou sous les verrous
Le 15 décembre 2017, le tribunal correctionnel de Saint-Pierre de la Réunion a condamné Philippe Bernard Beldan, surnommé « monsieur Bernard » ou « le gourou d’Etang Salé », à cinq ans de prison dont quatre ferme, à une interdiction d’exercer une activité professionnelle en lien avec des mineurs, à être inscrit sur le fichier des délinquants sexuels et à payer 200 000 euros de dommages et intérêts à ses victimes. Claudie Domitin, qui comparaissait aux côtés de son époux, a été reconnue coupable de faux et usage de faux et a été condamnée à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis.