Des thérapies de conversion toujours pratiquées 

Une enquête menée par l’institut Opinium pour l’organisation Stonewall révèle que les thérapies de conversion, bien que décriées, restent largement pratiquées au Royaume-Uni. Près d’une personne LGBTQ+ sur dix affirme avoir subi un exorcisme censé les « guérir » de leur orientation sexuelle.

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D’ex-missionnaires dénoncent des abus spirituels 

L’organisation missionnaire chrétienne internationale YWAM (1) (Youth With a Mission) fait face à de graves accusations d’anciens jeunes volontaires. Ils dénoncent des abus spirituels, des pratiques humiliantes et des rituels visant à « guérir » l’homosexualité.

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Torrents de vie continue ses thérapies de conversion

Un reportage tourné en camera caché par BFMTV a révélé que l’association évangélique Torrents de vie continue l’exercice illégale des thérapies de conversion. A la suite de ces choquantes révélations, deux ministres sont montées au créneau afin d’exiger la mise en place d’une enquête sur le groupe.

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Les thérapies de conversion toujours pratiquées en Suisse

Si les thérapies visant à changer l’orientation sexuelle des homosexuels sont déjà interdites dans plusieurs pays, dont la France, la Suisse n’a pas encore franchi le pas. En effet, le gouvernement considère que la législation qui interdit d’imposer un traitement à une personne mineure sans son consentement est suffisante. Cependant si aucune procédure n’a été lancée au niveau national, dans trois cantons des initiatives parlementaires en ce sens sont en cours.

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Le Sénat vote en faveur de l’interdiction des thérapies de conversion

La Haute assemblée, après l’Assemblée nationale, a adopté à 305 voix contre 28 une proposition de loi soutenue par le gouvernement interdisant les pratiques qui visent à imposer l’hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).

Les sénateurs ont dénoncé des pratiques qualifiées de « barbares, « indignes » et « d’un autre âge ». La proposition de loi prévoit un délit spécifique pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 Euros d’amende contre les « thérapeutes » ou religieux qui prétendent « guérir » les homosexuels et les transsexuels.

Elisabeth Moreno, ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a dénoncé ces pratiques comme « des atteintes insupportables à l’intégrité humaine ». Ces actes pouvaient déjà tomber sous le coup de la loi quand ils étaient associés à des violences, abus de faiblesse,
exercice illégal de la médecine, harcèlement ou discrimination. Or il s’agit, selon la ministre, de mieux identifier le délit. Comme le précise le rapporteur Dominique Vérien, « nommer le délit c’est poser une interdiction franche et c’est reconnaître le mal qui est fait ».

Députés et sénateurs, après des débats vifs, doivent désormais s’accorder sur une version commune du texte pour faire adopter la loi, mais l’Assemblée nationale, très majoritairement favorable au texte, aura le dernier mot.

D’autres pays ont déjà interdit ces pratiques en Europe (Malte, Allemagne, Espagne). Au Canada un projet de loi a été adopté début décembre..  

(Sources : Huffington Post, 08.12.2021 & Le Monde, 08.12.2021)