Mardi 27 septembre 2011, le tribunal de Liège a reconnu Louis Vliegen coupable d’exercice illégal de la médecine, de coups et blessures involontaires mais aussi d’escroquerie. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 5.500 euros.
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Justice
Une femme sous influence
Depuis six mois en détention dans une maison d’arrêt bretonne, la compagne du gourou G. L., est toujours sous le coup d’une mise en examen qui pourrait, à l’issue de l’instruction du dossier, « la mener dans le box des accusés ».
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Allemagne / Tribunaux et services à l’enfance infiltrés
Un blog diffusé sur le site internet du « nouvelobs.com » alerte sur le fait que la structure de la famille et l’organisation de l’aide sociale en Allemagne » favorisent l’expansion des mécanismes d’emprise sectaire « sans que les tribunaux aient la culture ni les moyens de s’y opposer ».
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Japon / Avis de recherche
La police japonaise vient d’annoncer la prorogation de son avis de recherche vis à vis de trois membres dirigeants de la secte criminelle Aum Shinrikyo.
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Dissensions familiales
En Corée du Sud, la succession au trône du gourou Moon, âgé aujourd’hui de 91 ans, provoque toujours des troubles dans sa propre famille.
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Un « prêtre » mormon condamné
Après deux heures de délibéré, la cour d’assises des Pyrénées Atlantiques à Pau a condamné F. X, 57 ans, à 15 ans de prison. Il était accusé de 150 agressions sexuelles, cinq viols et une tentative de viol sur ses trois belles-filles.
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Procès d’un abuseur d’enfants
Mercredi 30 novembre 2011 s’ouvre le procès de Pierre-Etienne Albert, 60 ans, ancien membre laïc de la Communauté des Béatitudes.[Lire le communiqué de l’UNADFI]]
Il a reconnu des attouchements sexuels sur une cinquantaine d’enfants, âgés de 5 à 14 ans, entre la fin des années 70 et l’année 2000. En raison du délai de prescription, seules trente huit victimes ont été reconnues comme telles par l’institution judiciaire.
Pierre-Etienne Albert se retrouve donc face à neuf de ses victimes, des femmes et des hommes, devant le tribunal correctionnel de Rodez. Il est jugé pour agressions sexuelles aggravées car ses victimes étaient toutes mineures de moins de 15 ans au moment des faits.
Derrière l’examen des faits, le procès qui doit durer deux jours, « va aussi tenter de comprendre les dysfonctionnements apparus dans l’appareil judiciaire » et « mettre en lumière le fonctionnement singulier de la Communauté des Béatitudes ».
Certains de ces dysfonctionnements ont été dénoncés par Solweig Ely dans le livre-témoignage [« Le silence et la honte » qu’elle vient de publier. La jeune femme âgée aujourd’hui de 31 ans, et son avocat Me Mazars, espèrent que ce procès permettra de comprendre pourquoi les faits connus de la Justice dès 2001 n’ont pas été pris en compte.
Ce procès devra également établir comment une chape de plomb a couvert les comportements pédophiles de Pierre-Etienne Albert, dont beaucoup sont prescrits aujourd’hui. Ainsi l’attitude de l’Eglise de France pose question.
Affaire Dosnon : verdict
Rappel des faits
Le 23 septembre 2011, le parquet avait requis la condamnation de l’Association de culture universitaire et technique (ACUT), une association proche de l’Opus Dei pour « travail dissimulé » et « rétribution contraire à la dignité » dans plusieurs de ses écoles hôtelières.
L’unique plaignante du procès, Catherine Tissier, était entrée en 1985, à 14 ans, à l’école hôtelière Dosnon (Aisne) qui dépend de l’ACUT. Elle avait rejoint l’Opus Dei à 16 ans en tant que « numéraire auxiliaire » c’est-à-dire chargée des tâches domestiques. Pendant 13 ans, elle avait travaillé pour des organismes et des associations qui, selon son avocat, Maître Bosselut, dépendent de l’Opus Dei.
A l’issue de neuf ans d’enquête, la directrice de l’école hôtelière, Claire de S., et Agnès Duhail, secrétaire au château de Couvrelles, deux établissements de l’Aisne qui dépendent de l’ACUT, étaient poursuivies pour « rétribution contraire à la dignité ». L’ACUT qui ne reconnaissait qu’un lien spirituel avec l’Opus Dei était poursuivie en tant que personne morale. L’audience avait permis d’entendre de nombreux témoignages de victimes qui allaient dans le sens de ce que racontait Catherine Tissier. Cependant, des interrogations subsistent… Pour quelle raison, notamment, la présidente du tribunal, Marie-Christine Plantin, n’a-t-elle pas cessé de mettre en cause le témoignage de Catherine Tissier « la traitant parfois comme une prévenue » ?
Quant à la procureure, Flavie Le Sueur, elle avait requis 30.000 euros d’amende contre l’ACUT et 6.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis à l’encontre des deux prévenues.
Avant son procès en appel, la Scientologie hausse le ton
La Scientologie a annoncé avoir déposé plainte auprès du rapporteur spécial des Nations-Unies sur l’indépendance des juges, suite à la publication, le 19 septembre 2011, de la circulaire du ministère français de la Justice relative à la vigilance et la lutte contre les dérives sectaires ; selon elle, cette circulaire « porte atteinte au droit des minorités religieuses à un procès équitable ».
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