L’affaire de l’enlèvement de la jeune espagnole Patricia Aguilar1 montre l’absence de protection juridique pour les personnes sous l’emprise de mouvements sectaires. Cependant des militants souhaitent une intervention des pouvoirs publics et la mise en place d’une législation.
Emprise mentale
La « fille du Christ » condamnée
Le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) a condamné Sylvie Letrouit, directrice de l’association Les Clefs du Futur, pour avoir détourné 120 000 euros de son association à des fins personnelles. La gourelle est condamnée à 18 mois de prison avec sursis.
D’un voyage en pleine nature à des « cérémonies de guérison »
Laura Quinn a raconté sur Facebook les abus dont elle a été victime de la part de Colin Garland, un prétendu chaman directeur d’une compagnie de voyage. Cette publication a permis à d’autres femmes de raconter leurs expériences similaires avec le même homme.
La police enquête sur le leader
Mario Pianesi, leader de Un Punto Macrobitico et fondateur du régime « Ma-Pi » est soupçonné d’avoir tué sa première femme en la soumettant à une forme extrême de son régime.
Souvenons-nous
Le mot secte a pris un sens particulier le 4 octobre 1994 jour où une paisible station de ski du Québec fut le théâtre d’un drame meurtrier : 5 membres de l’Ordre du Temple solaire (OTS) périrent dans des circonstances étonnantes. Deux corps carbonisés, trois poignardés (dont un bébé), les restes de dispositifs incendiaires à retardement, furent autant d’indices qui laissent à penser que leur mort avait été préméditée. Ce drame fut le premier d’une série macabre gravée dans l’histoire des mouvements sectaires.
Du paradis à l’enfer
Susan Shumsky a vécu vingt-deux ans au sein des ashrams de Maharishi Mahesh Yogi, fondateur de Transcendental Meditation (MT) et gourou des Beatles, des Beach Boys ou de Deepak Chopra (pour ne citer que les plus célèbres). La béatitude qu’elle a connue dans un premier temps s’est transformée en sidération : derrière la respectable secte orientale à l’apparente « zen attitude » se cachait une organisation totalitaire et coercitive.
Intérêt mutuel
La mega church évangélique Hillsong aurait fait de la pop star « bad boy » toxicomane Justin Bieber un bon père de famille chrétien. Elle aurait sauvé son âme. Mais sur quoi repose la relation symbiotique entre Bieber et Hillsong ?
La prolifération des sectes pseudo-chrétiennes
King of Salem est un mouvement sectaire pseudo-chrétien fondé en 2013 par Lisbet Garcia. Elle a persuadés ses adeptes qu’elle était le Christ et leur promet la vie éternelle. Basé en Colombie, le groupe compterait environ 2 000 adeptes. King of Salem est tout à fait caractéristique des nombreux groupes qui prolifèrent actuellement dans le pays et que les autorités tentent de contrôler.
Un groupe sectaire australien devant la justice
James Gino Salerno, leader du mouvement sectaire Ideal Human Environment (« Environnement humain idéal ») basé dans un manoir près d’Adelaïde (Australie), est accusé d’abus sexuels notamment sur une jeune fille de 13 ans.
Mouvement #MeToo : les Amish aussi
Torah Bontrager a grandi dans une communauté amish du Midwest. Victime de violences physiques, psychologiques et sexuelles, elle sait que certains membres de cette communauté aux allures pacifiques pourraient être inquiétés par le mouvement # MeToo1 .