Un culte sexuel tente de détruire une famille

Kaethe Cherney raconte dans un livre1 comment des membres de sa famille ont été attirés dans une secte après que leur mère a retrouvé un nouveau compagnon. Ils ont rejoint les Sullivanians, un groupe rejetant l’idée de la famille  traditionnelle.

Après que leur mère se soit installé avec un nouveau compagnon, la soeur et le frère de Kaethe se sont réfugiés auprès des Sullivanians sur les conseils d’un ami. Ce groupe, fondé par un psychothérapeute autoproclamé, Saul B. Newton, à la fin des années 1950, estimait que les liens familiaux étaient la cause fondamentale de la maladie mentale. Les familles nucléaires étaient considérées comme oppressives, le polyamour était fortement encouragé au sein du groupe. Des tableaux étaient affichés dans les bâtiments du mouvement afin que les adeptes puissent connaitre leur prochain partenaire sexuel. Grâce au témoignage de son frère, l’auteur explique que ce groupe recrutait principalement des personnes issues de familles brisées ou en situation difficile.

Les frères et soeurs de Kaethe Cherney ont quitté le groupe après des désaccords avec certains membres. Quant au mouvement, il a perdu un grand nombre d’adeptes à la fin des années 1980 avant que le décès du fondateur mette fin à son existence.

(Source : New York Post, 24.11.2018)

1.Happy as Larry: A New York Story of Cults, Crushes and Quaaludes, auto édition, octobre 2018