La colline de Castellane sera remise en état

Le 30 octobre 2018, la cour d’appel de Grenoble a condamné le Mandarom à remettre en état le site sur lequel il était implanté. Gilbert Bourdin, son leader, y avait démarré la construction d’un temple pyramide mais n’a pas achevé les travaux laissant les lieux délabrés. Au terme d’une longue procédure judiciaire, les défenseurs de l’environnement ont enfin obtenu gain de cause.

Dans son arrêt, la cour d’Appel a estimé que les travaux engagés contrevenaient au Plan d’occupation des sols et aux « règles d’urbanisme », entraînant « une atteinte grave tant à la sécurité qu’à l’environnement ».

Cette condamnation est assortie d’un versement de 50.000 euros de dommages et intérêts et de 20.000 euros pour dédommager l’association de défense de l’environnement de ses frais de justice.

La cour a fixé un délai de six mois pour le lancement de chantier de réhabilitation et de trente mois pour sa réalisation. La remise en état du site a été estimée à 1,9 million d’euros ; cette somme tient compte « de la faune, de la flore et de la nature sismique du site ».

(Sources : La Croix et AFP, 08.11.2018)