Fondé en 1969 par Gilbert Bourdin, devenu plus tard le « messie cosmo planétaire », le Mandarom a de nombreuses fois défrayé la chronique tant par les dérives de son gourou, que par ses démêlés judiciaires pour des problèmes d’urbanisme.
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Que sait-on de ? Le Mandarom
Le mouvement a été fondé en 1969 par Gilbert Bourdin. Au début des années 1960, Gilbert Bourdin effectue un voyage en Inde dans un ashram. A son retour en France, il s’isole dans une grotte pour pratiquer la méditation puis devient professeur de yoga et pratique la naturopathie. C’est en 1969, qu’il décide de fonder le Mandarom et de s’installer à Castellane en Provence. Il souhaite que ce lieu devienne le siège de son mouvement : l’aumisme. Il s’agirait d’une synthèse de toutes les religions dont l’une des croyances principales est que Dieu est unique et est le même pour tous. Le groupe doit pratiquer des « Batailles Terrestres et Cosmiques », pour « mettre fin au règne du mal cosmique ». L’aumisme vise à une recherche d’équilibre entre le corps et l’esprit, les adeptes pratiquent le végétarisme, le hatha-yoga, ou encore la naturopathie. Lire la suite
Le Mandarom à Castellane : la fin des procédures en vue ?
Après près de 30 ans de procédures judicaires, la Cour de cassation de Paris a définitivement condamné le Mandarom à remettre en état la colline du Verdon à Castellane. Cette décision vient confirmer le verdict rendu par la cour d’appel de Grenoble en 2018. Lire la suite
« Sous emprise » sur Planète
Une série documentaire, en six épisodes, diffusée chaque vendredi du 8 novembre au 13 décembre sur la chaîne Planète, Crimes et investigations, se penche sur la problématique de l’emprise. Lire la suite
La colline de Castellane sera remise en état
Le 30 octobre 2018, la cour d’appel de Grenoble a condamné le Mandarom à remettre en état le site sur lequel il était implanté. Gilbert Bourdin, son leader, y avait démarré la construction d’un temple pyramide mais n’a pas achevé les travaux laissant les lieux délabrés. Au terme d’une longue procédure judiciaire, les défenseurs de l’environnement ont enfin obtenu gain de cause. Lire la suite
Nouveau rebondissement
À Castellane, nouveau rebondissement dans l’affaire qui oppose le Vajra Triomphant à l’association gardoise de protection des lacs et sites du Verdon : la cour d’appel de Grenoble pourrait demander à la secte de remettre en état les terrains sur lesquels elle avait entrepris de lourds travaux. Lire la suite
Le Mandarom perd une bataille juridique
Depuis plus de 15 ans, une « saga judiciaire » oppose Le Mandarom aux habitants de la région, hostiles à la construction d’un temple de la secte dans les Alpes de Haute Provence.
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Une secte sans gourou
L’aumisme est le mouvement fondé en 1969 par Gilbert Bourdin. Il s’est installé à Castellane (Alpes de Haute Provence) dans la Cité sainte du Mandarom Shambhasalem.
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Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)
Les juges de la CEDH ont condamné la France pour violation de l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme qui garantit la liberté de pensée, de conscience et de religion en invalidant des procédures fiscales intentées contre trois associations : l’Association cultuelle du Temple Pyramide et l’Association des Chevaliers du Lotus d’Or, toutes deux connues sous le nom de « Mandarom », et l’Église évangélique missionnaire et son président Eric Salaün, connue aussi sous l’appellation de « Église évangélique missionnaire de Besançon » ou « Pentecôte de Besançon ».
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Bulles N°117 : éditorial
La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France pour violation de la liberté de pensée, de conscience et de religion, invoquant le non respect de l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme. Les procédures fiscales intentées contre trois mouvements sectaires ont été invalidées, tout comme l’avaient été celles concernant l’association Témoins de Jéhovah, en 2011, par un arrêt qui fait office de jurisprudence en la matière.
Certes, la nature de ces décisions reste technique et fiscale, pour autant nous nous interrogeons sur les motivations de la Cour qui semble considérer que tous ces groupes seraient « religieux » quels que soient leur forme juridique, leurs statuts et leurs actions. Le premier arrêt porte pour titre « association cultuelle du Temple pyramide » et les redressements contestés portent sur la période 93-95. Or cette association, créée en 1991 et dissoute en 1995, était une association Loi 1901 et ne pouvait être qualifiée de cultuelle au sens de la Loi de 1905. Son statut ne lui permettait donc pas de bénéficier des exonérations prévues par l’article 795-10 du code général des impôts. La Cour ne semble pas avoir tenu compte des avis des différentes instances juridiques qui confirmeront le bien fondé de l’action des services fiscaux.
En 1995, le Conseil d’Etat a, de son côté, confirmé l’annulation du permis de construire du temple prévu pour la célébration du culte de l’aumisme .
Consciente de ce que les décisions conjointes des pouvoirs publics allaient nuire financièrement à leur activité, l’association se dissoudra, et reportera ses actifs sur une autre association, l’Association du Vajra triomphant… manière connue d’organiser son insolvabilité. Une conception du droit anglo saxonne et globalisante conduit la Cour a un raisonnement très éloigné de la conception française. En décidant du statut à octroyer à tel ou tel, elle fait fi du droit national. Elle favorise ainsi l’amalgame entre secte et religion, permettant aux mouvements sectaires de se considérer comme absouts de toute manœuvre frauduleuse, de l’exploitation de leurs adeptes et d’atteinte à leurs droits fondamentaux.
Au nom des familles et des personnes victimes de ces mouvements, nous demandons à l’Etat français la saisine de la Grande chambre pour un réexamen de ce dossier.
Catherine Picard, présidente de l’UNADFI