La Fraternité sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) est une communauté de catholiques intégristes dont le fondateur, Mgr Marcel Lefebvre, a été excommunié pour avoir ordonné des évêques sans l’accord de Rome.

 
Née en 1967, de parents catholiques pratiquants, je suis la sixième enfant d’une fratrie de huit (5 filles et 3 garçons). Mes parents avaient enfin pu acquérir péniblement une fermette dans l’Allier et j’ai grandi dans un cadre épanouissant grâce à la vie de famille, la bonne entente, la campagne et les nombreux animaux domestiques. Néanmoins, vers l’adolescence, nous souffrions tous un peu trop de l’isolement et d’un manque relationnel – Papa souhaitait nous protéger du « Monde » et du « Mal ».
 
Éducation
La ferme de mes parents a prospéré assez rapidement grâce à leur courage (élevage – production – transformation laitière et vente directe), plusieurs de mes frères et sœurs ainsi que moi-même s’impliquant dans ces travaux à différents niveaux par souci du bien commun.
Nous fréquentions tous la paroisse catholique voisine et étions très liés à Monsieur le Curé, messes, sacrements, chorale, catéchisme, voyages, entraide, etc. jusqu’en 1980.
J’ai fait ma scolarité en primaire à l’école publique. Et c’est à cette époque que tout a basculé. Mes parents rencontrent Monseigneur Lefebvre au Prieuré du Pointet à Broût-Vernet (03), Papa est subjugué par les idées conservatrices de ce mouvement, il s’implique de plus en plus dans ce courant traditionnel et nous rompons avec toute relation paroissiale et scolaire, les principes libéraux émanant du « concile Vatican II » et de la laïcité étant contraires à la doctrine sociale de Jésus-Christ (sous peine de péché grave).
La rupture avec notre curé s’est avérée très douloureuse, mais « l’étendard de la Vérité devait dominer » !!!
C’est alors qu’il a fallu quitter le cocon familial pour la pension que j’ai très mal vécue personnellement (religieuses dominicaines, bénéficiant du ministère des Prêtres de la FSSPX). J’ai suivi là-bas mes classes de 6e et 5e, ce furent de gros sacrifices financiers pour mes parents car je n’étais pas la seule pensionnaire dans la famille, et aussi un surcroît de travail pour eux pour pouvoir subvenir à ces besoins financiers…

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