Le diktat du bien-être

L’injonction au bien-être est symptomatique de notre époque. Cette notion, en se fondant avec celle du bonheur, s’est progressivement muée en une idéologie que se sont appropriées toutes les classes sociales. La croyance collective selon laquelle le bien être est une nécessité vitale, une vertu primordiale, suscite une adhésion plus émotionnelle que rationnelle.

Cette quête effrénée, que l’on perçoit nettement à travers les médias, relève en partie d’une mutation des sociétés occidentales qui ne considèrent plus la santé uniquement dans sa conception biologique mais dans une approche englobant d’autres notions comme le bien-être physique, mental et social.
De cette triple conception du bien-être -physique, mental et social- est née une myriade de pratiques censées s’appliquer à différents domaines comme le travail, le sport, les loisirs… Elles se déclinent en deux catégories qui se mêlent parfois : les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique (PNCAVT) et les méthodes de développement personnel.
A travers ces pratiques, d’honnêtes gens en quête légitime de bonheur et de bien-être tombent dans les filets de praticiens malintentionnés, prétendant posséder LA vérité et LES solutions. Leurs promesses tiennent plus de propositions commerciales, d’un bonheur « clés en main » que d’un véritable souci de l’évolution des individus : stages, livres, cours de méditation, séances de coaching, séminaires, pratiques non conventionnelles, « grigris » … sont censés vous permettre de contrôler votre vie et développer votre potentiel. (…)

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  • Auteur : UNADFI
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