Le ministère de l’Éducation nationale alerte sur les risques croissants de dérives sectaires au sein même des établissements scolaires. Selon le dernier rapport de la Miviludes, l’infiltration se ferait souvent par le biais d’interventions sur le bien-être, un sujet largement valorisé dans l’institution.

La Miviludes met en garde contre l’intervention de pseudothérapeutes sans diplômes reconnus, proposant des pratiques comme la sophrologie, le yoga ou la méditation, qui peuvent présenter des risques pour les élèves et donner une légitimité à des méthodes non éprouvées. Ces pratiques peuvent notamment entraîner un retard de diagnostic médical ou une emprise mentale.

La mission recommande aux chefs d’établissement de vérifier les agréments des associations, les titres des intervenants, ainsi que la transparence des méthodes proposées. Et de son côté, le ministère rappelle son rôle central dans la prévention de ces dérives et mise sur le développement des compétences psychosociales chez les jeunes.

Parmi les pratiques surveillées : la méditation de pleine conscience, jugée « en apparence inoffensive » mais pouvant induire des effets secondaires graves (attaques de panique, dissociation…). Autre sujet d’inquiétude : les écoles Steiner-Waldorf, régulièrement signalées pour des défauts d’encadrement et des pratiques pédagogiques jugées opaques et non conformes au socle éducatif républicain. 

(Source : AEF Info, 28.04.2025)

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