Parallèlement, Nachman Helbrans a été arrêté à Mexico avec trois autres dirigeants1 de Lev Tahor, dans le cadre d’une opération menée conjointement par le FBI et Interpol. Cette arrestation met fin à cinq ans de cavale des 200 membres de la secte qui avaient quitté Sainte-Agathe-des-Mons (Québec, Canada) avec une centaine d’enfants pour échapper à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Ce nouvel épisode de la saga Lev Tahor pourrait peut-être accélérer le retour de ces enfants au Québec. Les cinq suspects sont accusés, entre autres, d’enlèvement, d’abus sexuel, d’extorsion de fonds, de manoeuvre d’intimidation et de maltraitances d’enfants. Les quatre hommes seraient aussi responsables de l’enlèvement des enfants de Sara Feige Teller. Lire la suite
Lev Tahor
Enlèvement d’enfants
Deux enfants, une fille de 12 ans et un garçon de 14 ans, ayant appartenu à la secte ultra-orthodoxe Lev Tahor, ont été kidnappés dans le nord-ouest de l’État de New York. C’est là que leur mère Sara Feige Teller s’était réfugiée avec ses six enfants après avoir fui la communauté hassidique qu’elle a accusée de mal-traiter ses enfants. Quelques semaines plus tôt, elle avait déjà fait face à l’enlèvement d’une autre de ses filles qui lui a été restituée depuis. Lire la suite
Violence sur d’anciens adeptes
Après le décès de son leader l’année dernière1, Lev Tahor s’est doté d’une nouvelle direction qui semble encore plus radicale et agressive que l’ancien dirigeant et fondateur du mouvement.
Décès du leader
Shlomo Erez Hellbrans, rabbin dirigeant de la secte juive ultra-orthodoxe, Lev Tahor, est décédé début juillet au Mexique. Il se serait noyé dans la rivière de Shujubal dans la région du Chiapas.
Perquisition dans la communauté Lev Tahor
La police guatémaltèque a mené une perquisition au sein de plusieurs immeubles de Guatemala City où résidait la communauté Lev Tahor.
L’intérêt des enfants avant la liberté de religion
Les organisations gouvernementales, en charge du dossier de la secte juive ultra-orthodoxe Lev Tahor, se sont vu infliger un sévère blâme par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec qui a considéré que l’intérêt des enfants de Lev Tahor n’a pas toujours prévalu dans cette affaire( 1). Le président de la commission a rappelé que les autorités doivent « assurer le respect intégral des intérêts de chaque enfant, quel que soit l’univers familial, communautaire ou religieux à l’intérieur duquel il évolue ».
Canada / Lev Tahor accusé de traite de personnes
Selon la Sûreté du Québec (SQ), des leaders de la secte Lev Tahor ne seraient pas seulement coupables de maltraitance sur les enfants, ils auraient également commis une forme moderne d’esclavage. En janvier 2013, Interpol aurait interpelé le Canada afin qu’il réagisse.
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Guatemala / Les Lev Tahor contraints de fuir leur village d’accueil
Les 230 membres de Lev Tahor qui tentaient de s’établir dans le petit village de San Juan La Laguna au Guatemala ont dû quitter précipitamment les lieux. Les migrants estiment qu’ils sont victimes de l’intolérance du conseil municipal qui, de son côté, trouve que les adeptes du groupe ne montrent pas de volonté d’intégration.
La communauté Lev Tahor
La communauté Lev Tahor (coeur pur, en hébreu), a été fondée en 1985 en Israël par Eres Shlomo Elbarnes qui se rebaptise Shlomo Helbrans. Ses membres, généralement issus de familles israéliennes non pratiquantes, ont délibérément choisi de se convertir et de vivre selon les préceptes d’un judaïsme fondamentaliste, soulevant ainsi la colère de leurs familles. Pour cette communauté, l’Etat d’Israël n’est pas légitime puisque, selon les textes sacrés, seul Dieu peut redonner la Terre Sainte au peuple juif. Il est vrai que la signature de Dieu manquait dans les accords de 1948 ! Cet antisionisme a créé d’importantes tensions entre le groupe et les Israëliens.
Les itinérances de la communauté et ses démêlés avec les tribunaux
Canada/ Quatre enfants rendus à leurs parents
Les avocats de la secte Lev Tahor et les services sociaux ont décidé, d’un commun accord, de renvoyer dans leurs familles quatre des six enfants retirés à leurs parents lors de leur interpellation à Trinité-et-Tobago. Les deux autres enfants restent pour le moment en famille d’accueil.