Le 22 janvier 2013, le tribunal correctionnel de Lisieux (Calvados) a condamné Françoise Dercle, leader de la communauté du Parc d’Accueil à cinq ans de prison dont un an avec sursis, et à verser plus de 450 000 euros de dédommagement à la vingtaine de victimes qui se sont portées parties civiles[1].
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Visite à la Mère divine
Après un passage par l’Allemagne, la Suisse, l’Angleterre et les Pays-Bas, et avant de se rendre en Espagne, en Italie et en Irlande, Mata Amritanandamayi, appelée plus communément Amma (mère en hindi), est venue à deux reprises en France, à l’automne 2012.
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Sénat / Commission d’enquête
La commission qui comporte 21 membres est présidée par le sénateur Alain Milon. Lors de la réunion constitutive du 10 octobre 2012, Jacques Mézard, rapporteur de la commission, avait souligné l’importance d’interroger l’influence des mouvements sectaires dans le domaine de la santé : « le développement de pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique sans fondement scientifique ou encore de prises en charge psychologiques hors du cadre psycho-thérapeutique pose aujourd’hui une réelle question de santé publique encore mal connue, qu’il importe d’évaluer. Au-delà du risque pour la santé, toutes ces pratiques ne sont pas sectaires, mais elles sont une véritable porte d’entrée pour les mouvements sectaires ».
Cour européenne des droits de l’homme (CEDH)
Les juges de la CEDH ont condamné la France pour violation de l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme qui garantit la liberté de pensée, de conscience et de religion en invalidant des procédures fiscales intentées contre trois associations : l’Association cultuelle du Temple Pyramide et l’Association des Chevaliers du Lotus d’Or, toutes deux connues sous le nom de « Mandarom », et l’Église évangélique missionnaire et son président Eric Salaün, connue aussi sous l’appellation de « Église évangélique missionnaire de Besançon » ou « Pentecôte de Besançon ».
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Dévots de Krishna. Après l’imposture, connaîtra-t-elle le renouveau ?
Après les dernières nouvelles du Temple de Virginie évoquées par Sylvaine Stein dans un numéro de » l’Express » de novembre 1986, P. Mangetout dans » Libération » du 3 février 1987, en communique d’autres, d’une manière un peu différente cependant, venues de nos Provinces. Dernières nouvelles de la vie des châteaux d’Oublaisse et d’Ermenonville, qu’on abandonne peu à peu, où vivaient depuis plus de 10 ans Dévots et Grands Maîtres. Vie de luxe et de privilèges pour ceux-ci, vie de rigueur et d’austérité pour les autres, qui l’acceptèrent avec une patience qui étonna beaucoup.
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Guide des organismes de formation professionnelle
Afin d’informer sur les obligations qui régissent la formation professionnelle, la Direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) d’Ile de France a publié un guide juridique.
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La Sahaja Yoga contrainte de laisser Yoann rentrer en France
« L’enfant perdu de l’Himalaya », « Le séquestré de la Mère divine…» . C’était en mai 1991. Toute la presse alertait l’opinion publique sur le cas du petit Yoann, envoyé et retenu en Inde auprès de Shri Mataji, gourou de la secte Sahaja Yoga.
Que sait-on de …? Institut de Recherches Psychanalytiques
Historique
Fondatrice de l’Institut de Recherches Psychanalytiques, Maud Pison est née le 20 novembre 1922. Après les études de ses cinq enfants, elle entre à la faculté de psycho-pédagogie de Lyon, obtient sa licence de psychologie et devient psychologue.
En 1960, elle prend contact avec la psychanalyse de K. Rogers et travaille successivement avec Lebon, à Bruxelles, puis à l’Institut médico-pédagogique à l’ARED, au Chesnay, puis à l’hôpital psychiatrique du Vinatier. Elle écrit sa thèse de psychologie Pronostics sur les guérisons de schizophrènes et pratique également des tests de personnalité profonde. Puis, elle suit la formation classique de l’Institut de psychanalyse de la rue Saint Jacques. Mais ne terminant pas son cursus, elle n’est pas validée par l’Institut comme psychanalyste.
A partir des années 1970, elle exerce la psychanalyse dans un cabinet de groupe à Picpus, puis à la tour Montparnasse. Victime d’une forte dépression en 1974, elle ne reprendra son travail qu’en 1975 où elle ouvre un cabinet personnel de psychanalyse, à Paris.
Elle fonde à Sceaux (92), le 24 novembre 1976, la Société de Recherches Psychanalytiques avec une équipe de jeunes psychologues ou psychanalystes qui, découvrant ses déviances, démissionneront du bureau ou du conseil d’administration et se sépareront définitivement d’elle le 31 décembre 1976.
En 1978, M. Pison s’installe à Néron (28), où elle crée l’Institut de Recherches psychanalytiques, en déposant à la sous-préfecture de Dreux les mêmes statuts qu’en 1976, modifiant simplement le titre de l’association et la composition du bureau. C’est là qu’elle suivra de nombreux patients venant de la région parisienne et organisera des séminaires de formation de psychanalystes.
A nouveau malade, elle quitte l’Eure-et-Loir pour s’installer dans le midi, près de Sainte Maxime (83), à Beauvallon, où elle poursuit ses activités » psychanalytiques » et attire de nombreux jeunes.
Institut de Recherches Psychanalytiques. Maud Pison joue l’Arlésienne
Déjà, le 25 février 1995, Maud Pison, la fondatrice de l’Institut de Recherches psychanalytiques, plus connue comme » réincarnation de la Vierge de l’Apocalypse « , avait joué l’arlésienne en se signalant par son absence au Tribunal de Grande Instance de Draguignan, où elle aurait dû comparaître en tant que prévenue pour escroqueries, avec son comparse Jean-Pierre Galiano, réincarnation du Christ.
Le jugement tomba comme un couperet :
«Il résulte ainsi que les mis en examen, par des mises en scène dans des réunions publiques, ont persuadé des gens incrédules de l’existence de pouvoirs surnaturels, leur permettant d’espérer un mieux vivre ou une guérison, tout en utilisant l’alibi de la science, à savoir la profession de psychanalyste pour l’un et de dentiste pour l’autre. En tentant de se faire remettre ou en percevant des sommes, ils ont commis le délit d’escroquerie …»
Moyennant quoi, statuant sur l’action publique, le Tribunal les condamna chacun à un an d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 50.000 F.
Bien évidemment, Mme Pison interjeta appel.
Après de longs délais d’appel, l’affaire devait être plaidée devant la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, le mercredi 6 mai 1998. Les avocats, les parties civiles, les présidentes de l’UNADFI et de l’ADFI d’Aix-en-Provence, plus quelques amis venus de loin, étaient présents.
L’arlésienne psychanalyste, terrassée, une fois de plus, par une maladie diplomatique chimérique, fournissait, par son avocat, un certificat médical.
Colère des avocats, qui demandent la désignation immédiate d’un expert médical, troubles, hésitation de la Cour, suspension de l’audience.
De retour, le Président annonce sa décision : la Cour prenant une mesure d’administration judiciaire, charge le Président du T.G.I. de Draguignan de procéder à l’audition de Mme Pison, à son domicile, en présence de son avocat. Procédure, non contradictoire, rarissime !
Sun Myong Moon. Un « businessman supérieur aux autres »
Première conférence aux directeurs. Remarques du Maître, 1973 :
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