Ces femmes que des thérapeutes ont conduit à croire qu’elles avaient été abusées par leurs parents*
« Buvez … éliminés », le respirianisme de Jasmuheen
Née en Australie en 1957, Jasmuheen, de son vrai nom Ellen Greve, aurait été contactée dans les années 90 par « Kuthumi »1, un des maîtres ascensionnés de la théosophie, pour fonder ensuite un réseau international qui prendra le nom de MAPS2 (Mouvement pour une Société éveillée et positive). Depuis, Jasmuheen vend des livres et vidéos, tient des conférences et retraites et estime le nombre de respirianistes dans le monde, y compris en Europe, à plusieurs milliers.
Atteinte à l’égalité des chances de guérison
Intervention de Laurent Chambaud, directeur de l’Ecole des Haute Etudes en Santé Publique de Rennes (France) lors de la conférence de la FECRIS, à Bruxelles, le 24 mars 2014.
Analyser l’impact des dérives sectaires sur l’égalité face à la santé et la perte de chances face à la guérison n’est pas une entreprise aisée et mon propos ne sera pas de proposer une démarche qui permettrait de catégoriser les projets thérapeutiques entre ceux qui sont a priori dangereux et ceux qui ne le sont pas. Cette démarche a déjà été tentée par la Miviludes, les associations de victimes des dérives sectaires ou les enquêtes parlementaires. Je tenterai plutôt dans un premier temps de replacer ces tentatives sectaires dans les nouveaux paradigmes de la santé et d’analyser dans ce contexte la notion de « perte de chances » puis de souligner les aspects particuliers et nouveaux de l’information en santé, et enfin d’axer les défis particuliers dans le domaine de la formation des cadres du système de santé de notre pays.(…)
Communiqué
Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen – Art. 11
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Panorama des décisions rendues en matière d’abus de faiblesse
Lorsque je parle des sectes contemporaines, qui se caractérisent par le processus d’emprise, j’emploie le terme secte.
Avant 2001, les agissements des gourous de sectes n’étaient pénalement poursuivis que sur le fondement d’infractions « classiques » relevant des atteintes aux biens (escroquerie, détournement d’argent, etc.) ou de l’atteinte à la personne (viol, attouchement, mauvais traitements, etc.).
Il manquait à cet arsenal légal la prise en compte de la dimension spécifique que constitue l’emprise sectaire, c’est-à-dire la dimension essentielle de perversion de la relation de pouvoir entre individus, seule capable d’aider la victime de secte à se reconnaître comme victime.
L’article 223-15-2 du code pénal issu de la Loi du 12 juin 2001 est venu compléter l’ancien article 313-4 du code pénal en ajoutant à la personne âgée, au malade, à la personne infirme ou déficiente physique ou psychique et à la femme enceinte, une catégorie de personne faible celle « en état de sujétion psychologique ou physique ».
Immense avancée pour les victimes de sectes qui n’a pas fini de porter ses fruits, même si la maturation jurisprudentielle se fait à l’aune des décades.
La loi About-Picard a fait couler beaucoup d’encre lors de son élaboration, ses détracteurs la présentant comme liberticide surtout en ce qu’elle prévoyait la dissolution judiciaire d’associations plusieurs fois pénalement condamnées.
Quinze ans après le vote de la loi, le volet de la dissolution, qui était le plus critiqué, n’a pas été mis en œuvre et c’est dans une quasi confidentialité, voire dans une quasi indifférence, que les décisions rendues sur la base de la répression de l’abus d’état de faiblesse commencent à définir des contours que la loi avait laissé indistinct.(…)
Lire la suite en pdf
États-Unis / Dire non à la recherche sur les pratiques alternatives !
Des experts ont observé la façon dont les pratiques alternatives s’inscrivent dans le système de soins. Beaucoup de patients souhaitent y avoir recours. Faut-il pour autant poursuivre les recherches dans ce domaine ? Deux éminents scientifiques américains disent que non ; ils appellent à mettre fin à tous les essais cliniques.
Lire la suite
États-Unis / Le satanisme pour les enfants
Le Temple satanique prévoit de distribuer dans les prochains mois des livres de coloriages et autres cahiers d’activités aux enfants des écoles publiques du comté d’Orange. Ils contiendront des informations sur sa doctrine, ses pratiques et sur les droits à la pratique du satanisme à l’école.
Lire la suite
États-Unis / La jeunesse chrétienne au rythme de Hillsong
Hillsong, une megachurch pentecôtiste australienne, a organisé un de ses grands concerts de rock chrétien à Los Angeles. L’immense foule, jeune, diversifiée et totalement dévouée à Jésus a confirmé que Hillsong est devenue un véritable phénomène. Alors que la religion est en perte de vitesse en Amérique du Nord et en Europe, Hillsong réussit à mettre la foi « à la mode » dans le monde entier.
Lire la suite
Canada / Une université évangélique bientôt reconnue au Québec ?
Un avocat inscrit au Registre des lobbyistes du Québec a été mandaté par le Séminaire baptiste évangélique du Québec (SEMBEQ) pour convaincre le ministre de l’Intérieur de permettre au Northwest Baptist Seminary (NBS) de dispenser des cours de niveau universitaire et de délivrer des diplômes d’études supérieures dans la province.
Lire la suite
Grande-Bretagne / Méditation Pleine Conscience
Les cours de Méditation Pleine Conscience prolifèrent au Royaume-Uni. Portée par les média, elle a suscité un vif engouement après la publication d’une étude réalisée par l’Université d’Oxford démontrant qu’elle pouvait réduire de 44% le nombre de rechutes dans les cas de dépression. La presse l’a également présentée comme l’une des 10 pratiques « tendance » pour « façonner le monde ». Des psychiatres tiennent néanmoins à freiner cet enthousiasme en présentant les effets secondaires préoccupants de la Pleine Conscience, surtout lorsqu’elle est appliquée aux soins.
Lire la suite