En juillet 2009, l’Association pour le Dialogue et la Réconciliation (ADER) a été créée, réunissant 180 membres dispersés dans toute la France.
Son objet est de venir en aide et de soutenir les victimes du groupe « Amour et Miséricorde ». Sa présidente, Aleth Saint-Hillier, qui réside en Côte d’Or, explique être allée le 7 mars 2013 avec plusieurs familles, « rencontrer l’archevêque de Dijon » pour lui demander de se prononcer « très clairement » sur Amour et Miséricorde. Le jour même, il publiait un communiqué.
Mme Aleth Saint-Hillier estime que cela représente une avancée et dit attendre une « reconnaissance » des dérives sectaires incarnées par cette communauté. Elle raconte que onze membres de sa famille en font partie dont deux soeurs qu’elle n’a pas vues depuis 2002.
Une adhérente de l’ADER apporte elle aussi son témoignage. Depuis 12 ans, elle n’a pas vu son fils. Les lettres, les courriers et les paquets qu’elle lui a adressés lui ont tous été retournés.
En avril 2012, les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Dijon (Côte d’Or) avaient placé quatre personnes en garde à vue dont la fondatrice du groupe, Eliane Deschamps… La presse de l’époque parlait de mises en examen pour abus de faiblesse aggravé. L’instruction judiciaire est toujours en cours…
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Source : Le Journal de Saône et Loire, Emmanuelle Bouland, 09.04.2013