Pierre-Michel Piffer alias Kimbangu Mundele », salarié chez France Telecom est aussi membre du Mouvement Raëlien en France depuis 1983. Il en est même devenu un responsable national.


En 2005, lorsqu’il doit renouveler sa demande d’accès à la Centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) auprès de la Préfecture, il essuie un refus.

Il adresse alors un courrier à la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations), s’estimant victime de discriminations. Sans réponse pendant cinq ans, il entame une grève de la faim.

Il faut rappeler que le Mouvement Raëlien était considéré comme une secte « dangereuse » par une commission parlementaire et que son fondateur, le français Claude Vorilhon, estime que la fin du monde surviendra en 2025. La cause ? « Une déflagration nucléaire »…

Pour Michel Tubiana, président honoraire de la Ligue des droits de l’Homme et avocat, cette affaire est délicate à apprécier. « Il n’est pas scandaleux de dire que l’appartenance à telle ou telle organisation peut constituer un risque pour des intérêts nécessitant une certaine protection, d’autant que le Mouvement Raëlien, selon les propos de Raël, prévoit que l’humanité va s’autodétruire par une guerre atomique mondiale et que seule une élite survivra ».

S’appuyant sur un courrier de la HALDE, la préfecture est finalement revenu sur sa décision.

Or selon la presse, la date de l’autorisation d’accès de P. M. Piffer à la centrale de Cattenom était arrivée à son terme… ce qui clot cette affaire.

(Source : Ouest-France, 05.05.2011 & Rue89, Anthony Cerveaux, 19.05.2011)