Quand l’Occident s’abreuve d’Orient

Les occidentaux gardent de la contre-culture des années 1960 une fascination pour les méthodes orientales. Les Beatles et leur dévotion non dissimulée pour Maharishi Mahesh Yogi et sa Méditation transcendantale ont été un vecteur de généralisation de ce phénomène. Que reste-t-il, un demi-siècle plus tard, de cet attrait pour l’Orient ?

Les spiritualités orientales sont devenues monnaie courante, et, pour beaucoup, le bouddhisme est considéré une alternative ou un complément idéal aux religions judéo-chrétiennes traditionnelles.

Mais les baby-boomers sont allé au-delà en créant un véritable marché spirituel. Ainsi méditation, karma, zen, zazen, (pour n’en citer que quelques-uns) sont entrés dans le vocabulaire courant des occidentaux. Ces derniers ne s’étonnent pas non plus devant des enseignements du dharma, des cours de qi gong, des centres de retraite ou autres « loisirs » empreints de spiritualités orientales. Se sont également généralisées des méthodes de soins orientales (médecine traditionnelle chinoise, acupuncture, huiles essentielles, etc) que les Occidentaux ont adoptées sans trop de réserve. Le concept d’énergie curative s’est propagé en Occident et apparait pour bon nombre comme la condition sine qua non d’atteinte du bien-être.

(Source : Psychology Today, 06.09.2018)