Phénomène insignifiant ou menace réelle ?

Selon l’avis de responsables officiels, et notamment de Dominique Rossi, coordinateur de la sécurité à la Préfecture de Corse, cinq mouvements sectaires seraient présents dans l’Ile : les Témoins de Jéhovah en très large majorité et à une petite échelle, l’Ordre des Rose Croix, la Soka Gakkai, ainsi que deux groupes religieux.


En revanche, pour le président de l’ADFI des Alpes Maritimes, Georges Calvas-Blanchon, le phénomène sectaire n’épargne guère la Corse car il touche toutes les couches de la société tout en restant difficile à appréhender. Jean-Luc Champeaux, correspondant ADFI pour la Corse, renchérit et explique que « les sectes avancent masquées » sous le nom d’associations prétendant pratiquer la sophrologie, la psychothérapie, les médecines douces ou parallèles… L’opinion publique insulaire doit être sensibilisée contre le danger qu’elles représentent de déconnecter l’individu de sa vie quotidienne.

Depuis un an et demi, le correspondant ADFI en Corse a eu à traiter une vingtaine de cas. La plupart concernaient les Témoins de Jéhovah. La Corse est, en effet, l’une des régions qui en dénombre le plus. En phase avec l’ADFI locale, Dominique Rossi, de la Préfecture de Corse, les recense comme une secte, se basant sur deux critères : le refus de la transfusion sanguine et l’endoctrinement des enfants.

Source : Journal de la Corse