Le Centre Kinor dans le collimateur

Le centre Kinor basé à Labrit dans les Landes et fondé par Gérard Croissant (dit Ephraïm, également fondateur des Béatitudes), accueille des stages psycho-spirituels animés par un aumônier qui vient d’être prié par son évêque de quitter les fonctions pastorales qu’il exerce dans un lycée catholique.
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Les stages Agapèthérapie au Puy-en-Velay

Depuis dix ans, plus de 7.000 personnes ont suivi des stages d’Agapèthérapie mis en place par Bernard Dubois, membre de la Communauté des Béatitudes depuis 1987, ancien médecin-pédiatre âgé de 58 ans dans le cadre de l’association Anne-Peguy Agapè.

En 2011, ce sont plus de 1.500 personnes qui ont suivi ces stages dans les bâtiments du Grand séminaire au Puy en Velay (43). Le succès est donc considérable. Bernard Dubois lui-même explique que l’Agapè ou Agapèthérapie « est une retraite dont le but principal est de goûter et de rencontrer l’amour de Dieu ». Il affirme ne pas être thérapeute mais se trouver « dans une démarche spirituelle ».

Depuis des années, Bernard Dubois fait pourtant l’objet de vives critiques et les témoignages d’anciens stagiaires se multiplient. Il est question d’emprise mentale, de déstructuration psychologique et de rupture familiale. Les victimes lui reprochent de mélanger psychologie et spirituel, et de leur « faire revisiter » leur prime enfance pour y rechercher de supposés] traumatismes causés par leurs proches ou leurs… ancêtres.

Ainsi un homme a récupéré son épouse déjà fragile « en lambeaux » après qu’elle ait suivi plusieurs sessions Agapè au Puy-en-Velay. Il raconte qu’elle a commencé à poser des questions à sa famille pour savoir « si elle n’avait pas eu un ancêtre qui aurait connu une mort bizarre » et « pourquoi sa mère ne lui avait pas dit qu’elle avait eu un jumeau mort dans l’utérus » ! Cette session Agapè l’a écartée des psychanalystes compétents qu’elle aurait dû consulter. Le mari réfléchit actuellement à une plainte « pour exercice illégal de la médecine » et il est très « remonté » contre l’Eglise car son épouse « ne serait jamais allée suivre ce genre de déviance et de délire si cela ne s’était pas fait sous couvert de l’Eglise ». Car chaque session Agapè est annoncée depuis des années sur le site internet du diocèse du Puy « sous la bienveillance et l’autorité de monseigneur Henri Brincard »…

Face aux souffrances des proches qui font les frais des sessions Agapè, un groupe de réflexion « Spirituel et Psychologie » a été mis sur pied par la conférence des évêques de France. Un rapport confidentiel en est sorti. Le journal « L’Eveil de la Haute-Loire » qui a pu le consulter n’a pu que constater que l’analyse des stages y est « accablante ». Figure également dans ce rapport l’analyse d’un psychiatre des hôpitaux qui alerte sur la dangerosité potentielle de ce genre de stages.

Interrogé par le journal, « L’Eveil de la Haute-Loire », le président de la Miviludes, Georges Fenech, est « étonné et surpris » que Bernard Dubois organise des stages employant des « méthodes non validées ». La Miviludes va donc saisir les autorités préfectorales de Haute-Loire, l’Agence régionale de santé, le conseil de l’ordre départemental des médecins et écrire à l’évêque Henri Brincard. De son côté, le Centre contre les manipulations mentales (CCMM) recense des témoignages sur les stages conduits par Bernard Dubois depuis des années.

Enfin, une victime, Myriam Michelena, qui a passé plusieurs années dans une communauté des Béatitudes où Bernard Dubois était le « berger » (le responsable) explique qu’elle a « perdu la régulation de ses émotions ». En 2005, après être sortie de cette communauté avec son mari et ses enfants, elle avait voulu porter plainte contre Bernard Dubois pour abus de faiblesse. Sauf que les faits étaient trop anciens et la justice les a déclarés prescrits.Le livre « Les Marchands d’âmes », écrit par Pascal Michelena, est paru aux Editions Golias en 2007.]] Brisée, elle vient de passer un mois à l’hôpital après une deuxième tentative de suicide.

Voir sur le site de Psychothérapie Vigilance :
 

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Opus Dei et statut de numéraire auxiliaire

Deux membres de l’Opus Dei ainsi que l’ACUT (Association de Culture universitaire et technique), association proche de l’Opus Dei, avaient été attaqués pour « travail dissimulé » par une ancienne membre de l’Opus Dei, Catherine Tissier. Le procès qui s’est déroulé les 22 et 23 septembre 2011 aura nécessité dix années d’instruction.
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Formation professionnelle : une usine à gaz très rentable

En 2010, 4.000 contrôles ont été réalisés par l’Administration auprès des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), gérés par les syndicats patronaux et les syndicats de salariés, chargés de collecter auprès des entreprises les sommes qui seront ensuite redistribuées sous forme d’heures de formation. Ce contrôle a généré pas moins de 30 millions de redressement.
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Cinq prévenus devant la justice

Le 18 juillet 2006, à La Voulte-sur-Rhône en Ardèche, un jeune alsacien de 26 ans, Jerry G. décédait au cours d’un stage. Les analyses diligentées par le parquet avaient alors permis de relever qu’il avait absorbé une dose massive de la plante hallucinogène, l’iboga, associée à des médicaments.
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Un ancien trapéziste décède après un rituel chamanique

Une enquête criminelle est actuellement menée par les autorités péruviennes suite à la mort d’un français, Fabrice Champion, tétraplégique depuis un accident de trapèze survenu en 2004, s’était rendu seul au Pérou, en fauteuil roulant. Il avait fait partie de l’une des premières promotions du Centre national des arts du cirque (Cnac) en 1991, puis avait cofondé la compagnie des Arts Sauts, une compagnie d’acrobates qui avait rencontré un succès mondial.
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