Olivier Manitara et son Ordre des Esséniens vient d’être débouté de sa demande de poursuites à l’encontre de Serge Blisko, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires qui avait dénoncé, il y a un an, leurs thèses apocalyptiques. Il avait également comparé le groupe au funeste Ordre du Temple Solaire et qualifié leur leader de « sinistre individu ».
Canada
Faire entendre la voix des victimes d’abus sexuels
À 24 ans, Cindy Blackmore est devenue l’une des critiques les plus virulentes de la secte mormone fondamentaliste, Bountiful. Nièce du leader de ce groupe polygame, Winston Blackmore, elle vient d’entamer une marche pour soutenir les victimes du mouvement, ces filles et ces femmes victimes de violence au nom de la religion.
La communauté d’Olivier Manitara dans le viseur de sa municipalité
Olivier Martin, dit Manitara, autoproclamé « fils du soleil », dirige l’Ordre des Esséniens. Ce mouvement aux thèses apocalyptiques est installé sur un domaine d’environ 42 hectares, à Cookshire-Eaton(Canada). Ce groupe qui n’avait pas vraiment suscité l’inquiétude des autorités québecoises jusqu’ici, est poursuivi par la ville de Cookshire-Eaton pour non-paiement des taxes locales.
Une nouvelle prédiction d’apocalypse
Venus d’Ontario et de Pennsylvanie, les adeptes du prédicateur américain, Harold Camping, ont arpenté les rues de Montréal pour annoncer la fin du monde le 7 octobre 2015. Cette secte apocalyptique n’en est pas à sa première prédiction eschatologique. Harold Camping avait largement attiré l’attention en annonçant la fin du monde en 1994 et le 21 mai 2011.
Guerre d’héritage
Joanne Laberge, fille unique de Lise Laberge, Témoins de Jéhovah de Gatineau (Québec) récemment décédée, conteste, devant la justice, le legs que sa mère aurait fait à sa congrégation. Elle accuse, Jean-Yves Bermond, haut responsable de l’Outaouais (région administrative du Québec) d’avoir incité Lise Laberge à signer un testament une semaine avant sa mort et d’avoir fait de sa femme sa légataire universelle. Or, Joanne Laberge affirme qu’en 2008, sa mère se sentant malade, avait repris contact avec elle après 23 ans de silence et rédigé un testament en sa faveur. La famille réclame donc l’annulation du legs pour « cause de captation et d’insanité d’esprit ».
Elles dénoncent la secte dans laquelle elles ont grandi
Quatre ex-membres de la Mission de l’Esprit- Saint à Montréal, ont décidé de témoigner et de dénoncer le mode de vie de ce groupe religieux fermé. Elles ont dressé un triste portrait de la condition féminine dans la secte où les femmes « ne sont bonnes qu’à faire des enfants» et n’ont pas le droit de rêver.
L’intérêt des enfants avant la liberté de religion
Les organisations gouvernementales, en charge du dossier de la secte juive ultra-orthodoxe Lev Tahor, se sont vu infliger un sévère blâme par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec qui a considéré que l’intérêt des enfants de Lev Tahor n’a pas toujours prévalu dans cette affaire( 1). Le président de la commission a rappelé que les autorités doivent « assurer le respect intégral des intérêts de chaque enfant, quel que soit l’univers familial, communautaire ou religieux à l’intérieur duquel il évolue ».
Polygamiste… Grand gagnant de la prestation familiale
Avec ses 24 femmes et ses 133 enfants, Winston Blackmore, chef de la branche canadienne de l’Eglise fondamentaliste de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours (Bountiful) n’est pas mécontent de recevoir ses prestations familiales. Il aurait perçu 520 dollars pour chacun de ses enfants âgés de moins de 6 ans et 420 dollars pour ceux âgés de 7 à 18 ans au titre de la prestation universelle pour la garde d’enfants(PUGE). Le montant total de cette allocation perçue en juillet dernier est estimé à43 160 dollars, soit 29 000 euros.
Guérisseurs sur la sellette
Au Tribunal de Québec, un guérisseur a plaidé coupable pour exercice illégal de la médecine et a été condamné à 12 000 dollars d’amende pour avoir détourné un malade de ses soins.
La Scientologie déboutée
Trois ans après la fermeture du centre Narconon de Trois-Rivières, la commission ontarienne des affaires municipales a débouté la Scientologie de sa demande : elle voulait transformer une résidence d’un secteur rural de Milton en centre de traitement pour toxicomanes.