Kenzo Nera, docteur en psychologie sociale et chercheur postdoctoral à l’université libre de Bruxelles, avance l’idée qu’il ne faut pas réduire le complotisme à une question d’irrationnalité et qu’il est intéressant de s’intéresser aux causes sociales des mécaniques complotistes. L’adhésion au corpus de croyances complotistes peut aussi être expliquée par des mécaniques d’appartenance et des stratégies de valorisation des groupes sociaux et de leurs individus.
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Le succès du complotisme
Dans une interview accordée à France Info1, Olivier Klein, professeur de psychologie sociale à l’Université libre de Bruxelles, spécialiste du conspirationnisme, tente d’apporter des éléments de compréhension du succès des théories complotistes en ces temps de pandémie. Le professeur éclaire aussi sur différents moyens de communiquer avec une personne aux croyances complotistes. Lire la suite
Comprendre pour agir face aux infox
Sur son blog hébergé par Mediapart, Olivier Klein, professeur de psychologie sociale à l’Université libre de Bruxelles, a réuni plusieurs auteurs1 afin d’apporter l’éclairage de la psychologie sociale sur les infox et la désinformation. Cet article apporte des éléments de compréhension face à la diffusion et au succès de ces fausses informations ainsi que des pistes pour tenter de les combattre. Lire la suite
Influences sociales conduisant aux changements d’opinion sur le web
Extraits de la présentation de Fabien Girandola, Professeur de psychologie sociale à l’université d’Aix-Marseille, Laboratoire de psychologie sociale (LPS) (E.A.849), lors de la conférence annuelle de la FECRIS, à Paris, le 17 mai 2019. Lire la suite
Le rétrécissement du spectreémotionnel
Extrait de l’intervention de Pierre Le Coz lors de la conférence de la FECRIS
« Confusion concertée et intentionnelle entre secte et religion », à Marseille, le 16
mai 2015.
Professeur de philosophie, Pierre Le Coz dirige le département des sciences
humaines de la Faculté de médecine de Marseille. Dans un essai paru en 20141,
il constate le « triomphe de l’émotion » tant dans les medias que dans la vie
politique et, rappelant que l’émotion est le ressort de la manipulation, alerte sur
les risques individuels et collectifs d’un tel « gouvernement des émotions ».
Dans cette intervention, « Le point de bascule de la religion à la secte », il fait
appel à plusieurs analyses des « rouages de l’emprise sectaire » avant de porter
une attention particulière aux effets de l’emprise sectaire sur la vie émotionnelle
de l’adepte.