Le tribunal de district de Zurzach (Argovie) a condamné un gourou autoproclamé, professeur de méditation et de yoga, à neuf ans et neuf mois de prison pour contraintes sexuelles répétées et abus de faiblesse sur cinq femmes. Le prévenu devra également verser près de 70 000 francs suisses de dommages et intérêts aux victimes.
Abus de faiblesse
Affaire Masset : un procès attendu
Jacques Masset, un psychanalyste de 70 ans va être jugé par le tribunal correctionnel d’Albertville pour abus frauduleux de l’état de faiblesse d’une personne en état de sujétion psychologique ou physique. Ce procès vient au terme de plusieurs années d’instruction. Les plaintes reçues par l’ADFI Deux-Savoie Isère, dont les premières remontent à 2009, mettaient en cause le comportement de « gourou » de ce pseudo-thérapeute qui aurait profité de l’extrême vulnérabilité de ses victimes au moment des faits. Durant l’instruction, 72 victimes ont été identifiées. Dix-sept se sont constituées parties civiles. A leur côté, l’UNADFI s’est également constituée partie civile.
Chauffeur à double casquette
Un suisse de 59 ans a été condamné pour abus sexuels sur une personne dépendante et mineure et pour abus de détresse. Ce chauffeur a proposé ses services de thérapeute en médecine chinoise à Marie, une jeune handicapée qu’il transportait régulièrement. Souffrant d’une maladie invalidante que la médecine conventionnelle n’a pas réussi à identifier, elle cherchait désespérément une méthode susceptible de la soulager et n’avait pas hésité à recourir à des expériences irrationnelles.
Intervention policière dans une secte esclavagiste
À Rio, la police brésilienne a lancé une opération visant à démanteler une secte religieuse, la Communauté évangélique de Jésus. Elle a procédé à l’arrestation de six dirigeants qui devraient être poursuivis pour travail dissimulé, esclavagisme, fraude, contrefaçon et blanchiment d’argent.
Opération d’envergure à Sus
Dans la nuit du 15 au 16 juin 2015, une importante opération de gendarmerie a été menée dans les bâtiments de Tabitha’s Place, communauté sectaire installée à Sus, près de Pau (Pyrénées Atlantiques). La communauté, installée depuis 1983, fait l’objet d’une information judiciaire ouverte en mars 2014 par le procureur Jean-Christophe Muller. L’ouverture de l’enquête fait suite au témoignage d’un ancien adepte et concerne notamment « des faits d’abus de vulnérabilité dans le cadre d’un mouvement à caractère sectaire et des faits de violences sur mineurs » ainsi que des suspicions de travail dissimulé et de travail des enfants. La même opération a été menée dans la région de Perpignan où vivent une dizaine d’adeptes de Tabitha’s Place.
Avortement forcé
Depuis avril 2009, Ann DeCrescenzo poursuit la Scientologie pour l’avoir obligée à avorter à l’âge de 17 ans. Elle affirme également avoir été contrainte à travailler de longues heures pour les responsables de la Sea Org sans être rémunérée. Elle a demandé une expertise psychiatrique pour mettre en avant les traumatismes et les séquelles psychologiques liés à son passage dans l’organisation. Le juge a donné son accord mais l’expert sera choisi par la défense.
Nouvelle inculpation pour l’ex-gourou de retour à Mulhouse
Dix-huit ans après avoir été condamné pour escroquerie et abus de faiblesse, André Biry, gourou de la « Psychanalyse objectialiste », a été interpellé à Mulhouse (Haut-Rhin) et mis en examen pour blanchiment d’argent.
Les neuf victimes du gourou malgache
À Saint-Pierre (Petite-Île, la Réunion), un couple a été placé en détention pour des faits présumés de viols, d’agressions sexuelles aggravées, d’abus de faiblesse, de faux et usage de faux, recel de délit et non dénonciation de mauvais traitements. Les époux sont suspectés d’agissements sectaires sur une dizaine de victimes dont neuf sont déjà identifiées : des femmes, des enfants et une personne déficiente mentale.
Une prêtresse vaudoue renvoyée en correctionnelle
Mélite J., 65 ans, prêtresse vaudoue, a été renvoyée devant le Tribunal correctionnel de Pontoise avec ses deux filles et son mari. Installée dans un pavillon de Marly-la-Ville, cette voyante et guérisseuse, surnommée « Maman » par ses fidèles, aurait tenu sous sa coupe, pendant des années, des dizaines de fidèles auxquels elle aurait soutiré d’importantes sommes d’argent. Elle est poursuivie pour abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse de personnes en état de sujétion psychologique ou physique.
Le thérapeute restera en prison
Placé en détention pour avoir violé une adolescente avant de l’entraîner dans un univers libertin, un thérapeute de Lannion a fait l’objet d’une ordonnance de mise en liberté du juge de la détention de Saint-Brieux, décision aussitôt rejetée par la Cour d’appel. L’avocat général a estimé que cette requête était incompréhensible eu égard à la peine encourue de 20 ans de prison pour des faits reconnus.