Opus Dei : L’avant-garde de Dieu

Opus Dei

Le Monde Magazine interroge l’historien du christianisme, Philippe Levillain, sur « L’Oeuvre de Dieu », à savoir l’Opus Dei.


Entre autres, Philippe Levillain, explique qu’en 1952, l’Oeuvre a pu, en échange de son soutien au franquisme, fonder l’université de Navarre à Pampelune. Elle a ensuite multiplié les lieux d’enseignement : à Bogota, Mexico, Buenos Aires, Santiago et créé la prestigieuse université pontificale de la Sainte‐Croix à Rome « qui forme des armées de jeunes prêtres ». L’historien mentionne enfin l’école hôtelière Dosnon.Rappelons que deux anciennes responsables d’une école hôtelière Dosnon avaient été mises en examen en 2007 pour « conditions de travail contraires à la dignité de la personne ». Lire « Les dérives sectaires de l’école hôtelière Dosnon» , écrit en 2001 par le Père Jacques Trouslard et sur le site Prevensectes]], l’un « des établissements affiliés » qui se trouve à une heure de Paris.

A noter que l’historien n’aborde pas l’aspect financier pourtant essentiel dans l’Opus Dei [Voir la note de lecture de « [L’Opus Dei, une église au coeur de l’Eglise » de Bénédicte et Patrice des Mazery ]] et qu’il oublie d’aborder le fait que de nombreux adeptes ont dû quitter l’organisation avec regrets et douleur.

Certains d’entre eux ne craignent plus de dénoncer les méthodes « totalitaires » du mouvement. C’est ce qui s’est produit avec Bruno Devos, auteur de « [La face cachée de l’Opus Dei ». La journaliste qui a recueilli les propos de l’historien parle de cet ouvrage dans un encart.

L’ouvrage en question réunit un grand nombre de témoignages d’anciens adeptes brisés eux aussi par l’organisation.

A lire également : «[Les méthodes totalitaires de l’Opus Dei dénoncées par 165 anciens membres » dans la revue Golias.

Source : Le Monde Magazine, propos recueillis par Mattea Battaglia, 30.10.2010