La Commission européenne a refusé la demande de « One of Us » (Un de nous) qui réclamait de mettre un terme à « toute activité qui implique la destruction d’embryons humains ».
 

Le Forum parlementaire européen a étudié la nébuleuse des mouvements à l’origine du collectif « Un de nous ». Si ses animateurs mettent en avant des arguments scientifiques et juridiques, leur motivation semble avant tout religieuse. Neil Datta, secrétaire du Forum parlementaire, est convaincu que « Leurs positions sont extrémistes sur ce sujet de société car ils veulent que leur point de vue privé s’impose à la société entière via la législation ». 
« Un de nous » est parvenu à fédérer une multitude d’organisations ou de groupes très conservateurs plus ou moins radicaux.
 

Parmi ces « extrémistes purs et durs », Neil Datta parle d’organisations religieuses « flirtant avec le sectarisme », comme le mouvement Tradition Famille Propriété. « Amateur de croisades et défenseur des valeurs traditionnelles de la chrétienté », ce mouvement fut considéré par la Miviludes, dans les années 2000, comme un groupe susceptible de dérives sectaires.
 

(Source : Slate, 02.06.2014)