Scientologie / Communiqué de presse de la FECRIS

La Fédération européenne des Centres de Recherche et d’Information sur le Sectarisme (FECRIS)[1][2] réunissant les organisations de la société civile qui cherchent à défendre les victimes de dérives sectaires, voit le récent arrêt de la Cour suprême du Royaume-Uni en faveur de la Scientologie comme une «trahison», et cherche à obtenir une réaction du gouvernement britannique.
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Témoins de Jéhovah : décryptage (4)

Combien de Témoins de Jéhovah vivent douloureusement ces situations, adoptant des positions qui, pour des observateurs de l’extérieur, ne semblent pas en accord avec leur personnalité ? On ne peut comprendre ces ruptures radicales avec la « vie d’avant », dans les manières de se comporter, les relations sociales et familiales, qu’en constatant que l’appartenance à l’Organisation ne résulte pas d’une adhésion libre et éclairée et que l’on devient Témoin de Jéhovah… sans l’avoir voulu, en quelque sorte.(…)
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Le modèle politique sectaire face à la démocratie

Lors du colloque « Sectes et État de droit » de la FECRIS (Fédération Européenne des Centres de Recherche et d’Information sur le Sectarisme), à Copenhague le 30 mai 2013, Jean-Pierre Jougla a retracé la genèse du concept d’État de droit et montré combien le modèle sectaire, qui fait de l’adepte l’inverse d’un citoyen, est régressif et dangereux pour les démocraties.

J’aborde ce que j’appelle les sectes contemporaines1 comme des modèles politiques utopiques en rupture avec les réalités et l’esprit de notre temps, ayant pour objectif d’être dupliqués et généralisés en réseau. C’est dire que ce modèle sectaire est un cheval de Troie au sein de l’État de droit, un État dans l’État, et qu’il présente un danger pour l’avenir démocratique.
Démocratie et État de droit.

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Editorial

Personne ne choisit librement de perdre sa dignité, personne ne choisit volontairement de perdre sa liberté de penser… Mais il existe des « techniques propres à altérer le jugement » qui peuvent conduire un individu à l’assujettissement, à l’acceptation que toute sa vie soit régie par un tiers ou par une institution. Cette emprise mentale s’installe progressivement, chaque étape pouvant apparaître comme « librement consentie » : « C’est comme gravir un escalier dont les premières marches sont si peu élevées qu’on ne se rend pas compte qu’elles mènent à des marches de plus en plus hautes qui vous éloignent de plus en plus du sens commun », pour reprendre les propos de Gérald Bronner lors d’un récent colloque de la Miviludes.

Depuis qu’elles existent, nos associations suivent l’évolution du phénomène sectaire, tant dans l’organisation des « grandes sectes » en multinationales économiquement rentables et parfois politiquement reconnues, que dans le développement en réseau d’une myriade de petits groupes (parfois réduits à quelques dizaines de personnes). Quelle que soit leur taille, ces « États sectaires », comme les nomme Jean-Pierre Jougla, se caractérisent par un cumul des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire entre les seules mains du gourou. En faisant perdre à l’adepte sa dimension de citoyen, ce modèle sectaire atteint directement le lien social fondé sur l’État de droit.

Ce modèle régressif est porteur de graves abus de pouvoir sur les individus, sanctionnés par la justice française lors de plusieurs procès de l’année 2013.

Et ce même colloque de la Miviludes, en présence du ministre de l’Intérieur, souligne que les pouvoirs publics français sont conscients du risque sectaire tant pour les individus que pour la société.

Depuis 30 ans, Bulles s’attache à informer sur l’actualité et l’évolution du phénomène sectaire. Les articles de ce numéro, le cent vingtième, soulignent encore l’importance de la prévention : la perception des risques et la connaissance des méthodes sectaires sont indispensables à l’exercice d’une vigilance efficace.

Belgique / Point de vue sur l’ostéopathie

Les organisations professionnelles et des formations académiques belges ont fait savoir à la ministre de la Santé, Laurette Onkelinx, qu’ils ne sont pas favorables à la reconnaissance de cette thérapie alternative, sans aucun fondement scientifique. Ils ont tous co-signé un document par lequel ils s’opposent à :
 

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Belgique / Les médecins alertent sur la pratique du jeûne

Pour la nutritionniste Céline De Sart, ne pas manger pendant un ou plusieurs jours afin de purifier le corps et l’esprit s’apparente davantage à une nouvelle technique à la mode qu’à une méthode éclairée. Elle explique que lors de ces stages coûteux, les personnes peuvent arrêter de se nourrir treize jours durant. Leur organisme va devoir alors « puiser dans les réserves de muscles et de graisse » ce qui n’est pas très bon car en allant chercher dans ces réserves « on va libérer des toxines et donc surcharger le travail hépatique ».
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