Note de lecture
Dès l’avant propos, le lecteur est prévenu que l’ennéagramme n’est pas à mettre sur le même plan que les nombreuses techniques qui explosent sur le marché du développement personnel : par son aspect ésotérique et totalisant il les englobe.
Il a pour toile de fond le « système Gurdjieff1» .« Pour l’homme qui sait l’utiliser, l’ennéagramme rend livres et bibliothèques entièrement inutiles », enseignait Gurdjieff …
Trois parties pour découvrir l’envers du décor :
- Qu’est-ce que l‘ennéagramme ?
- Critique du concept,
- Un outil pour transformer le monde
Qu’est-ce que l‘ennéagramme ?
L’ennéagramme se présente sous la forme d’un cercle renfermant une figure composée d’un triangle équilatéral et d’un hexagone irrégulier ; situés sur le cercle, les sommets de cette figure marquent neuf points (ennea = 9 en grec).
À chacun de ces points pourra être associé un élément (ennéatype), l’ensemble définissant une « typologie ». Des regroupements et des combinaisons complexes de ces points, reliés par des flèches, suggèrent comme un mouvement perpétuel.
G. Gurdjieff aurait, dans sa jeunesse, découvert l’ennéagramme en Asie centrale, dans un monastère secret d’une mystérieuse confrérie dont les origines remonteraient à 2500 ans avant notre ère. L’ennéagramme occupe une place centrale dans son enseignement connu comme la 4ème voie ou Voie de l’homme rusé : pour Gurdjieff, l’homme ordinaire est une « machine » et cette 4ème voie a pour but de détruire sa fausse personnalité et de la remplacer par une essence nouvelle, en vue de l’avènement d’un homme nouveau doté d’une « conscience supérieure ». (…)