Soeurs contemplatives de Saint-Jean

Après la dissolution par le Vatican, en janvier 2013, de l’Institut des Soeurs de St-Jean et de St-Dominique « ayant gravement porté atteinte à la discipline ecclésiastique », d’anciennes soeurs de la communauté attendaient que Rome statue sur leur sort. Elles viennent d’apprendre que le pape acceptait la création d’un nouvel institut. 

Dans une lettre adressée aux Soeurs contemplatives de Saint-Jean, leur délégué pontifical, Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay, leur a transmis les décisions prises par Rome.

Un commissaire pontifical va être nommé pour accompagner la Famille Saint-Jean et ses prieurs généraux « dans cette étape délicate de son histoire », en remplacement de Mgr Brincard.
 

Le pape donne l’autorisation aux « ex-soeurs qui ont canoniquement quitté la congrégation des Soeurs contemplatives de Saint-Jean et les laïques qui voudront s’unir » de constituer une association publique de fidèles, « en vue de devenir institut religieux ». Cette décision ne s’adresse pas à la fondatrice et ancienne prieure générale Mère Alix, ainsi qu’à Soeur Marthe qui, pour leur part, sont « complètement exclues de la vie religieuse ». 
Le pape demande à la congrégation des Soeurs contemplatives de Saint-Jean de tenir « dès que possible un chapitre général pour choisir son gouvernement propre », sous la présidence de Mgr Brincard ou du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon.
 

Fondée par le Père Marie-Dominique Philippe et Mère Alix, la congrégation des Soeurs contemplatives de Saint-Jean traverse une grave crise depuis que, le 6 juin 2009, le cardinal Barbarin a démis son gouvernement et nommé à sa tête une nouvelle prieure générale. Cette mesure a provoqué une scission entre les Soeurs fidèles à l’ancienne prieure et celles ayant accepté le changement.
 

(Source : La Vie, 03.07.2014 & La Croix, Anne-Bénédicte Hoffner, 07.07.2014)