Le commerce de la fin du monde

 

Le commerce de la fin du monde 

Le village de Bugarach dans l’Aude est censé échapper à la présumée apocalypse du 21 décembre 2012. Certains habitants essayant de profiter de la peur de personnes crédules, proposent des locations de chambres au prix de 1.500 euros la journée ou encore des bouts de terrain à 400 euros (pour poser une tente !…).

Cette exploitation commerciale a fait réagir le préfet de l’Aude, Eric Freysselinard. Il a annoncé à l’Agence France Presse qu’il allait saisir le procureur de la République. Mais cette exploitation est-elle punissable légalement ? A la justice de le dire.

(Source : LaDepeche.fr, 30.11.2012)

Apprendre à se servir de ses dix doigts !

Crise de la dette, menaces sur l’euro, catastrophes écologiques… « face à cette montée des périls », les survivalistes se préparent pour survivre aux catastrophes naturelles, écologiques, économiques…

Ainsi Emmanuel, 40 ans, ex-entrepreneur, a conçu un site internet « Terre Nouvelle ». Sur l’art de survivre, il en connaît en effet un rayon et dans cette perspective, il a amassé 4 mètres cubes de boîtes de conserve dans son sous-sol mais aussi « du gros sel en paquets de 10 kilos et dix bouteilles de vinaigre blanc, pour la conservation ».

Le mouvement des survivalistes « est né à l’ombre des ordinateurs ».
Son « gourou » est un français de 39 ans, Vol West, installé dans le Montana aux Etats-Unis. Des dizaines de groupes Facebook intitulés « RSF » (Réseau survivaliste francophone) se sont fédérés derrière lui. Ils seraient 5.000 en France dont 2.000 actifs.

(Source : « Survivre et laisser mourir », Le Nouvel Observateur, Cécile Deffontaines, 08.11.2012)

 

Des télévisions s’emparent de la Fin du monde

Les chaînes de télévision rivalisent d’inventivité pour attirer les téléspectateurs.
Premières à dégainer, les chaînes Ciné+ qui diffusent des films culte ou des films de séries B sur le thème de la fin du monde…

Dans la même veine, Syfy a lancé dès les 21 novembre une chaîne éphémère consacrée exclusivement à cette thématique.

De son côté, la chaîne National Geographic a lancé un concours. Le gros lot ? Un abri antiatomique.

Enfin, Arte, s’empare de cette date du 21 décembre 2012, dès 8h25. Toute la journée, elle fera le tour des catastrophes «envisageables»…

 

Et à l’étranger…

États-Unis / La NASA dément toute catastrophe

Face à l’effervescence de la supposée fin du monde du 21 décembre 2012, basée qui plus est sur une mauvaise interprétation du calendrier maya, la NASA discrédite les hypothèses : non la terre ne disparaîtra pas et certainement pas à cause d’une autre planète ou d’une éruption solaire.
Source : MaxiSciences, Emeline Férard, 29.11.2012

Amérique centrale / Des cérémonies de fin du monde

La supposée prophétie maya provoque une vague touristique dans certaines stations balnéaires et des sites archéologiques au Mexique, au Guatémala et au Salvador. Au programme : des spectacles son et lumière, des défilés mayas, « une nuit de contact avec les étoiles », etc.
A noter que la date de référence est le 23 décembre 2012 et non pas le 21 ! L’historien Mexicain Erick Velasquez explique que cette date a un rapport avec « le rite de rénovation de l’univers, la fin du cycle initié le 13 août de l’an 3114 avant notre ère »…
Source : L’Indépendant, 20.11.2012

Russie / Des bunkers pour toutes les bourses

Le directeur de la société DeluxBunker reçoit de plus en plus de commandes : dix abris souterrains par an en général. Mais depuis onze mois, les commandes ont doublé.

Un refuge habitable avec sanitaires et zone de stockage des aliments revient pourtant à 390.500 euros.

D’autres modules, plus modestes, ne coûtent que 37.400 euros. Enfin, reste l’option de réserver un lit (3.100 euros) ou une chambre (12.400 euros) dans un bunker communautaire.

Source : Le Courrier de Russie, 21.11.2012