L’Opus Dei, une prison

Ancien membre de l’Opus Dei, Antonio Esquivias, raconte près de 30 ans de vie passée au sein de la prélature dans un livre, Opus Dei : le ciel dans une cage. Il y explique également comment il est difficile d’en sortir après desannées d’humiliations et d’enfermement.

Lorsqu’il est sorti du mouvement, il avait l’impression d’être un martien arrivant sur la Terre. Il était incapable de choisir une brique de lait, ne savait pasce qu’était une carte de crédit, ni même comment se comporter avec les gens de l’extérieur. La prélature impose à ses fidèles de résister avec force aux émotions de sorte que ses membres ne savent même pas pleurer.
Vivre au sein de l’OEuvre, c’est comme vivre dans une bulle. La connexion avec l’extérieur est impossible, l’appréciation de la réalité est faussée.
Les règles sont très strictes et laissent peu de place aux loisirs. Durant ces trente années, il a travaillé quinze à seize heures par jours, sans cotiser. Il est sorti à l’âge de 45 ans, sans rien, sans aucune couverture sociale.

(Source : El Diario, 04.07.2015)