Vraies recherches pour faux souvenirs

Des recherches menées par Steve Ramirez et Xu Liu, du Laboratoire Howard Hughes Medical Institute (HHMI) du MIT (Massachusetts Institute of Technology) à Boston, ont quasiment apporté la preuve que l’implantation de faux-souvenirs dans le cerveau est possible. Cette capacité du cerveau « à mémoriser » des faux souvenirs était jusque-là niée par des thérapeutes et certains mouvements, mais surtout ignorée lors de procès où ce phénomène était abordé.


D’après les conclusions des chercheurs, les neurones responsables du souvenir modifié se situeraient dans la zone de l’hippocampe.

Selon Xu Liu, « ce mécanisme cérébral de formation de faux souvenirs serait le même que celui qui est activé par un psychanalyste lorsqu’il fait ressortir par la persuasion un souvenir enfoui d’une expérience traumatisante prétendument subie dans l’enfance ».

Autre point important ressorti de cette étude : la mémoire fictive serait tout aussi efficace que la vraie mémoire pour déclencher des réponses affectives. Dans les deux cas, « ce sont les mêmes circuits neuronaux qui sont impliqués. »

Source : Science & pseudo-sciences, Brigitte Axelrad, n°306, octobre 2013
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