Sept ans de prison pour le masseur ayurvédique

Début octobre, un masseur ayurvédique a comparu devant la cour criminelle de Loire-Atlantique pour sept agressions sexuelles, dont deux faits de viols, commises entre 2014 et 2016.

Sept femmes ont porté plainte à la suite d’agressions commises par le thérapeute de 43 ans qui exerçait dans un cabinet à Nantes. L’accusé a nié les faits tout au long du procès, accusant les victimes de mensonge ou d’avoir mal compris la nature du massage ayurvédique. Des arguments difficiles à entendre devant les agissements rapportés par les plaignantes, qui subissent encore aujourd’hui les effets du traumatisme causé par ces agressions.

Néanmoins, un certain temps a été nécessaire pour que les victimes se sentent légitimes à porter plainte. En effet, chacune d’entre elles avait dû signer une décharge autorisant le thérapeute à leur masser les fesses, la poitrine et l’aine. Les victimes nient toutefois avoir consenti aux gestes abusifs du thérapeute.

L’avocate d’une des victimes estime ainsi que les massages n’étaient qu’un prétexte pour « toucher, abuser, violer ». Après trois jours de procès, le thérapeute a été condamné à sept ans d’emprisonnement et l’interdiction définitive d’exercer toute activité liée au bien-être ou aux thérapies corporelles.  

(Sources : Ouest-France, 7-8.10.2023)

  • Auteur : Unadfi