Selon une étude menée par des chercheurs de la Texas Tech University, les partisans de l’anti-vaccination auraient tendance à être plus négatifs que les autres et à surestimer la possibilité que des drames se produisent.
Selon les chercheurs, les antivax traitent différemment l’information. Ils supposent que des variables cognitives ou affectives les influenceraient.
L’étude est basée sur un sondage effectué auprès de 158 personnes auxquelles on a demandé d’estimer le taux de mortalité lié à un événement (morsure, cancer, inondation, etc.) ou de juger de la fréquence de certains événements. Il en ressort que les personnes antivaccination attribuent un taux de mortalité plus important aux propositions et surestiment la fréquence événements négatifs. Cela démontre que les personnes critiques envers la vaccination seraient plus influencées par des histoires anecdotiques. Pour l’un des chercheurs il serait possible que ces personnes aient recours un biais d’attention qui les orientent vers des faits négatifs et que par conséquent ils se souviennent plus de ces informations. De plus, ils chercheraient des informations biaisées dans le but de confirmer leurs idéaux.
(Source : Pourquoidocteur.fr,14.04.2020)