Ancienne magistrate, Catherine Katz a été élue présidente de l’Unadfi en mai dernier. Dans son édition du 14 novembre, Le Télégramme revient sur le parcours de cette femme de convictions.

Après avoir obtenu le concours de l’Ecole de la magistrature, elle devient juge d’instruction à Sens, dans l’Yonne. Au cœur des enquêtes, avec les policiers et les gendarmes, elle a suivi de gros dossiers puisqu’elle était seule en poste. Elle parfait ensuite son expérience dans les tribunaux de Tarbes (65), Angers (49) puis Melun (77).

En 2005, Catherine Katz obtient un détachement et devient Secrétaire générale de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), organisme d’État créé en 2002. Elle y restera trois ans. « J’y ai appris énormément de choses sur les mouvements, leurs ramifications, leurs stratégies et leur emprise. C’était fascinant mais inquiétant à la fois » confie-t-elle au Télégramme.

Après cette parenthèse, Catherine Katz a réintégré la magistrature comme présidente de la cour d’assises de Paris avant de finir sa carrière à Colmar.

Aujourd’hui retraitée, elle s’est rapprochée de l’Unadfi et en est devenue présidente en mai dernier. L’occasion, dit-elle, de mettre sa connaissance du Droit au service de la prévention des dérives sectaires, de l’accompagnement des victimes, de l’étude des doctrines déviantes et de la sensibilisation du grand public. 

(Source : Le Télégramme, 14.11. 2023)